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dimanche 30 novembre 2014

CHRONIQUE : INFORMATION ET DESINFORMATION

Il était une fois dans un petit pays européen, loin de Rome,un petit bonhomme qui avait décider de disparaître de nos écrans, ce petit teigneux qui est parti avec la femme de d'Assurancetourix chanté en province, nous revient ce week-end dans l'actualité en remportant les élections de son petit village,qui va faire souffrir Rome et Bruxelles.

Vous pensiez à quelqu'un d'autres,non je voulais parler d'Astérix bien sûr.

Cette semaine, plein de films dont l'information et la désinformation sont en haut de l'affiche, chacun pourra se dire, ce qui est important ou pas.

Une bonne semaine de qualité moyenne,sauf pour un film qui est un véritable bombe que je vous conseille absolument "Calvary" , qui hélas (ligue catholique oblige) n'est que dans quelques salles, que c'est triste.

Calvary de John Michael McDonagh avec Brendan Gleeson, Chris O'Dowd et Kelly Reilly.

Dès les premières images et les premières paroles ont peu craindre le pire, allez vers un film qui dénonce la pédophilie dans l'église et préchi-précha sans trouver les solutions.

Mais heureusement même si on y aborde le sujet, le film est plus subtile que cela, grâce déjà à l'interprétation admirable de Brendan Gleeson, le grand acteur Irlandais , qui joue le rôle de sa vie, mais également par l'équipe du film, qui avait déjà fait l'excellent film L'Irlandais avec le même acteur.

La première scène du film, voit un prêtre dans son confessionnal attendre son prochain client (sic) , un homme entre qu'on ne voit pas et commence sa confession par "J'ai commencé à goutter au sperme à l'âge de 7 ans" puis précise qu'il s'agit de prêtre qu'ils l'ont utilisés, puis avant de quitter le confessionnal, il indique au prêtre, "Je sais que vous avez rien fait, que vous n'êtes pas coupable, mais dans une semaine , je vous tuerais, et je ferais cela un dimanche, car pour vous c'est important le dimanche."

On voit que dès le début le sujet est en place, et notre prêtre va faire exactement ce que l'homme lui a demandé, faire le tour de ses brebis , la plupart galeuse, et en même temps mettre de l'ordre dans sa famille (il a une fille, qu'il a eu avant de devenir prêtre) et essayer de chercher et comprendre pourquoi on veut le tuer.

Il va voir un ancien flic homosexuel,muté après avoir dénoncé une histoire de pédophilie, son gigolo amant dont beaucoup dans la village ont profité de ses atoûts.

Allez voir un vieux complètement isolé ,prêt a tout avec son PKK sur son oreiller, prêt à se suicider comme Hitler avec la même arme, ou jouer au 007.

Allez voir un jeune condamné pour savoir ou il caché le corps d'une de ses victimes, une femme blanche mariée avec un blanc, mais ayant des relations avec son amant black, puis avoir l'avis du truand local, qui a un avis sur tout mais finalement ne s'est pas grand chose.

Il devra subir les affres de la vengeance de qui !!! son chien tué et son église brûlé, amène le curé a allez vers son calvaire pour savoir ...... un dimanche.

Le film avec une ambiance et musique très Irlandaise, est d'une qualité rare, qui se laisse déguster comme un bonne pinte de bière rousse, qui déferle dans les bars, ou tous se rencontrent en fin de compte, et font le deuil on espère de ces histoires qui ont pollués l'église Irlandaise.

Mais il faut pas se fier qu'au début du film, on reste accrocher à son fauteuil et on déguste cet humour noir très britannique, avec en plus des paysages magnifiques plein de chaleur, qui font contraste avec la noirceur du film.

Note : 16.50


Secret d'état de Michael Cuesta avec Jérémy Renner , Rosematie Dewitt et Oliver Platt, est un thriller politique qui n'est pas sans rappelé bien sûr Les Hommes du Président, et c'est là la déception car dès le début du film on compare les deux, et on est pas dans la même catégorie.

On se croirait dans un épisode de Homeland, par surprenant car le réalisateur a réalisé des épisodes de Homeland comme des épisodes de Elementary, alors que celui-ci avait réalisé pour ses débuts le très bon film "L.I.E" avec Paul Dano présenté à Deauville en 2002.

"Le film tiré d'une histoire parle d'une vérité incroyable, les rebelles du Nicaragua travailleraient directement avec la CIA pour introduire de la cocaïne aux Etats-Unis (Les contras) et l'argent résultant du Trafic servirait à armer les milices des contras que veulent soutenir les Etats-Unis (en gros faire tomber un régime communiste). Pour faire exploser la vérité, Webb prend tous les riques et se rend au Nicaragua afin de soutirer des informations essentielles au baron de la drogue Norwin Meneses. Il écrit bientôt une série d'articles qui secoue l'Amérique tout entière. Webb devient alors une cible pour les journalistes rivaux mais aussi pour les responsables du trafic : un véritable complot se trame contre lui."

Au lieu comme dans le film de Pakula de s'intéresser aux protagonistes et ses mystères et combines,Cuesta (une habitude chez lui) prend le partie de s'intéresser à sa vie familiale perturbée, qui ralentit nettement l'action et la compréhension.

On apprend rien de plus, de ce qu'on savait de cette histoire connu à la fin des années 90, mais alors qu'il a la possibilité d'un sujet brûlant, sur l'action de la presse (comme le leurre à l'époque du scandale Lewinski/Clinton) qui donnait plus de sel aux informations que ceux de Webb, comme si en France on montrait une photo d'un  président au balcon avec une comédienne, pour oublier de parler du principale. Pakula l'aurait fait, qu'on on reprend son film.

Côté comédien,Jéremy Renner nous plombe le film de bout en bout (voulant imiter Hoffman ou Damon) étant déjà le plus faible des XMens, et ayant détruit notre plaisir dans son Jason Bourne (Matt revient j'ai les mêmes à la maison),mais bon on va rien dire sinon il va nous mettre un doigt (lol).

Mais on a d'agréables surprises, la présence précieuse dans de petits rôles d'Anfy Garcia et Ray Liotta, et une excellent interprétation de Rosemarie Dewitt dans le rôle de la femme de Webb.

Cela aurait pu être beaucoup mieux, dommage.

Note :13.20


Night Call de Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal et René Russo, est un thriller très noir, sur les paparazzis de la gâchette (caméra) qui sévissent un peu partout dans le monde, et surtout dans les pays anglo-saxons comme les Etats-Unis.

Que de penser du film,il y a deux points le sujet bien sûr et le film en lui même.

" Le film s'intéresse à Lou Bloom chômeur à Los Angelès et déjà délinquant gagne de l'argent en revendant des métaux volés. Une nuit,il assiste à un accident de la route et après avoir vu les caméras de télévision venues filmer la scène. Il décide de se lancer lui aussi dans la réalisation de vidéos. En écoutant les fréquences ratios de la police. Il parcourt les rues de nuit afin de trouver des images qu'il revend ensuite à des chaînes de télévision locales."

Evidemment le sujet est immoral, pour la majorité des terriens (dont je me trouve) dont cette télévision comme pour les journaux de même type est de la merde en sachet, que devrais jeter à la poubelle. D'autres malheureusement d'autres se délecte de ses images, et font les beaux jours des journaux et télévisions trash qui n'ont aucun respect.

Malheureusement aussi aucune loi n'interdit ce genre de pratiques qui vont vomir, en France on en pas encore là ! enfin presque quoique, car on regarde BFMTV on est pas loin de ce type de télévision, ou quand on va filmer des bimbos dans la cour de sa prison. Pour moi l'info c'est un quart d'heure cela me suffit amplement , sauf pour le sport, car qu'est qui il y a d'intéressant de voir des taules froissés, des cadavres, ou des catastrophes. Je confirme c'est de la télé de merde.

J'espérais que le réalisateur allait nous démontrer et dénoncer cette télé poubelle,oui un peu, mais comme il a fait de son héros un psychopathe, son message passe plus difficilement.

Dans ce côté là, le réalisateur a raté l'occasion,voulant nous refaire le coup de "Drive"que vraiment s'intéresser à son histoire, c'est pas trop bien filmé, laissant Gyllenhaal faire son rôle à Oscar seul, émaciés (pourquoi ?) pour se donner une tête plus antipathique, le rôle suffisait à lui même, l'acteur est très bien, mais mal diriger, et trop de courses en voiture, a-t-on vraiment vu la réalité du sujet.

Toutes les scènes avec René Russo (l'arme fatale du film) ralentisse l'action,alors que la relation avec son assistant (excellent Riz Ahmed) sont plus complexes.

Bon film mais j'attendais beaucoup mieux,mais c'est quand même bien mieux que Live ou Paparazzi.

La caméra sert ici de flingue, qui nous tue nous rend plus fort.

Le film est nommé 5 fois aux Spirits Award dont Meilleur Film et Acteur.

Note : 14.90

Astérix et le domaine des Dieux d'Alexandre Astier et Louis Clichy est un film d'animation tiré de la bande dessinée de Uderzo et Goscinny, ce qu'on peut dire déjà est que ce film est graphiquement fidèle à la Bande-Dessinée, ce qui est déjà pas mal.

Pour parler du film, 3 angles, la qualité de l'animation, les scènes et les dialogues.
Malgré tout beaucoup se plaignent alors que le casting voix est de grande qualité est de ne pas reconnaître les voix, est-ce que cela est important,dans la bande-dessinée papier on s'en fout de qui pourrait doublé,à partir du moment que la caricature ne ressemble pas une autre voix, on s'en tape. ON a d'ailleurs le grand plaisir d'entendre Astérix avec sa voix d'origine, c'est un grand plus (le grand Roger Carel), on entend quelques voix reconnaissable comme Foresti ou Seimoun assez distinctes, mais les autres reconnaître les voix de Laffite, Nakache ou Gazan même dans la vrai vie, n'est pas une sinécure. Concernant Obélix le seul regret est que Guillaume Briat a plus essayer d'imiter Pierre Tornade, que de poser sa propre voix, comme c'est raté cela diminue le plaisir.

Concernant les dialogues, c'est la grande déception,aucun dialogue percutant et de bonnes vannes, alors qu'on a Astier, Foresti ou Chabat au générique, ce qui fait que le film est moins drôle que prévu.

Par contre elle les situations sont très drôles et dans l'air du temps,les gags (malgré quelques lenteurs) sont très bien amenés et donne du plaisir visuel à la lecture global,maintenant allez voir le film avec une fillette (ou garçon) de 7 ans, elle lui expliqué dans une scène furtive pourquoi un esclave noir finit dans le lit d'un centurion blanc, on a qu'une à lui dire "va voir tes parents ou Frigide Barjot" ils t'expliqueront.

La grande qualité du film (malgré la 3D,je ne m'y fais pas c'est l'Animation, elle est de très grande qualité,alliant couleurs , décors ou perspectives tout à faites étonnantes, et que les personnages sont réussi et très fidèles à notre imaginaire de petits garçons, on retrouve le plaisir qu'on avait perdu avec les films en Live (sauf celui de Chabat).

" Comme d'habitude Jules César décide d'encercler le village gaulois en construisant un domaine résidentiel (un Neuilly Bis) destiné à des propriétaires romains,et appelé le "Domaine des Dieux". Cette construction a pour but de civiliser les irréductibles et de les affaiblir en les privant de leur principale ressource, la forêt et de faire ainsi tomber le dernier bastion qui lui résiste et le nargue. Malgré les interventions des Gaulois qui perturbent les travaux, le premier bâtiment est finalement construit et les nouveaux propriétaires commencent à emménager. Comme cela avait été prévu par César et Anglaigus, son architecte. Les nouveaux habitants romains prennent l'habitude de se rendre au village, pour faire leurs emplettes commençant ainsi à influencer ces dernier. Parmi eux, seuls Abraracourcix, Astérix et Obélix ont conscience du danger. Astérix et Obélix sont chargés de trouver une solution."

Note : 14.20

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