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dimanche 19 octobre 2014

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : SAMBA ET SANS COLLANTS

Après les sommets atteint la semaine dernière, au niveau qualité et émotion, il était évident que nous allions descendre de plusieurs échelons d'un coup.

Mais malgré 3 des films sortis cette semaine,marche très fort au 1er jour, et devrait faire plus ou frôler le million d'entrées en 1ère semaine en France, ce qui par les temps qui court, n'est déjà pas mal.

Hier à Paris, le Tank de Brad Pitt (qui vient présenter Fury) à défoncer le Sapin vert sur la place de la Concorde, à c'est pas cela !!!! Non lui il était aux Invalides, donc à la maison,pas vu ,mais vu la foule,mais vu Doug Liman, par contre il y a autant d'abrutis sur terre pour détruire de l'art (que soit d'accord ou pas sur le projet) cela rappelle les livres brûlés pendant la guerre. La démocratie est en danger.


Quand on a fait un carton mondial comme avec Intouchables avec le même Omar Sy, il est difficile de faire aussi bien, Dany Boon en sait quelque chose, et tout le monde n'est pas Gérard Oury.

On attendait avec impatience Samba d'Eric Toledano et Olivier Nakache, avec leur acteur fétiche Omar Sy, Charlotte Gainsbourg et Tahar Rahim.

Samba (et rien n'a voir avec une danse) c'est Samba Cissé, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn-out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association d'aide aux sans-papiers. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent.... Entre humour et émotion,leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur aidé en soi par un vrai-faux brésilien.

Pourquoi cette attente finalement est décevante,déjà par l'effet se surprise qui n'existe plus ici, car les situations sont convenus (on connaît finalement le cinéma des 2 acolytes) , et la sauce ne prend pas.En France peut être à tort on attend Omar Sy dans un rôle de bouffon, alors que lui veut être un comédien, ce qui est à son avantage,mais ici le film flirte entre les deux, faire plaisir au spectateur et Omar de l'autre.

On a le même problème avec son ami de Trappes, Djamel Debbouze que les gens ne voient qu'en trublion.

Ce qui est dommage c'est que les réalisateurs ne choisissent pas leurs camps, comme dans l'excellent film de Gérard Jugnot.

Et puis on ne sent pas dans ce film, l'urgence de la situation, que doivent vivre ses sans papiers, les flics courant pas très vite, pour les rattraper par exemple. Et les conditions de vie, ne sautant pas aux yeux dans la misère et l'urgence ou ils vivent ,comme ci la loge de la caravane les attendait.

Et puis surtout,on nous demande de pleurer et de rire, quand les réalisateurs le souhaitent.

Comme par exemple, quand Samba refuse de danser, car il ne sait pas danser,alors que tout le monde attendait cela. On aurait pu éviter cette vanne.

Les réalisateurs devraient prendre exemple pour un film social sur le cinéma anglais ou d'Amérique du sud, qui savent capter l'urgence, ici on ne sent une Emmanuelle Béart ou Josianne Baslasko vouloir fouler ces centres de rétention ou ces hôtels miteux, sans compter sur ces arrestations arbitraires.

Oma Sy ne me convainc pas, et Charlotte n'est pas comme sa mère fait pour la comédie (sauf avec son mari, où elle se lâche), heureusement il y a Findus, pardon Tahar Rahim qui avait disparu un peu de nos écrans dans des bons rôles, qui nous apporte de la fraîcheur, de l'enthousiasme qui manque sincèrement au film, son stripease fera date digne de MagicMike.

Je pense que les gens vont en sortir avec un avis mitigé , bien fait mais manquant de peps.

Cela ne devrait pas allez au delà des 4 millions au résultat final.

Note : 13.30



Avec un film de Gregg Araki "White Bird in a Blizzard",on s'attend évidement à un film d'adolescents plus accès sur la découverte et les relations entre eux sur le thème 9 fois 10 de sexe, sous toutes ses formes.D'ailleurs l'indice que les jeunes élèves invités chaque année ne soient pas présents à cette séance, donnait une image dans ce sens,et bien Araki s'est assagi , et nous film,un film très soft,qui devrait plaire aux jeunes adolescents américains avec leurs nouvelles idoles sur l'écran (Shalene Woodley) avec également Eva Green, Christopher Meloni, Shiloh Fernander, Gabourney Sidibe et Thomas Jane.

Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu'elle découvre au même moment sa sexualité (dans les bras de Brock ou du détective vieux de 20 ans en plus Thomas). Kat semble a peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père,un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l'affecter profondément et l'amener à s'interroger sur elle-même sur les véritables raison de la disparition de sa mère.

Le roman initial éponyme de Laura Kassischkle, donnait déjà la couleur du synposis,avec les couleurs voyantes (comme dans un Almodovar),mais également le ton de jeu des comédiens, jouant à peine leur scène,position volontaire de l'auteur que Araki a repris à son compte.

Le titre du film "White Bird in a Blizzard" ne concerne pas l'héroïne, mais sa mère (Eva Green) dont on comprendre la sens à la fin du film.

Bien sur on est chez Araki, donc il y a du sexe, et Shalène montre tous ses avantages que ce soit avec l'un ou l'autre des beaux gosses du films,beaux gosses que l'on voit évidement nu ou torse nu (on ne se refait pas) et il y a un personnage secondaire (Shiloh), un garçon gay,mais une fille gay dans le livre copain de l'héroïne , une sorte de double d'Araki personnage déjà vu dans Mystérious Skin et la Grosse copine, la très mauvaise Gabourney Sidibe.

Etonnant de voir déjà Eva Green maman même d'une adolescente de 17 ans, femme qu'on a envie vraiment de faire disparaître, et qui ne peut manquer à personne. Et petit à petit on ne cherche même plus à savoir, ce qu'elle est devenue,même si l'héroïne se souvient de ces derniers moments avec elle et son père, et de son incapacité à être vraiment une mère et une femme au foyer.

Film très charmant, avec une bande son très originale, comme d'habitude chez Araki, avec une très bonne Shalène Woodley, qui est vraiment la découverte de l'année.

Mais ouf, Araki reste Araki , et nous gratifie dans une des scènes finales digne du réalisateur , au moment de la révélation du pourquoi de la disparition de la mère, qui a surpris tout le public devant la tendance du film, applaudissant cette scène surprenante, mais qui reste du Araki.

Note : 16.20


UGC a trouvé un nouveau concept, pour nous mettre dans l'ambiance de ces films comme Mommy ou Le Labyrinthe ou l'ambiance est stressante, et bien on commence par que la billetterie ne marche pas et ouvre les portes après le début de certaines, puis faire la queue au guichet (tous) pour comme à l'ancienne donner des tickets manuels, mais comme la plupart des clients ont des cartes il faut inscrire le numéro de carte, pour ne pas léser les distributeurs.

On a fini, non pour ceux qui entrés dans un temps raisonnable (mais après la séance) on a eu le droit à un quart d'heure de retard, puis pendant une demi-heure, quand le film a enfin commencé 30 minutes de salles allumés.

A la fin du film, oui on y est quand même arrivé, on a eu peur que les portes ne s'ouvrent plus ou se rétrécissent.

La séance de Labyrinthe de Wes Ball avec Dylan O'Brien, Will Poulder, Aml Ameen, Blake Cooper et Thomas Brodie-Sangster.

Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d'autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n'a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d'étranges rêves à propose d'une mystérieuse appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé avec des indices qu'il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s'en échapper.

Un labyrinthe est un tracé sinueux, muni ou non d'embranchements, d'impasses et de fausses pistes, destiné à perdre ou a ralentir celui qui cherche à s'y déplacer.

Son étymologie reste incertaine,il désigne dans la mythologie grecque une série complexe de galeries construites par dédales pour enfermer le minotaure.

Nos ados ici sont à la place du Minotaure enfermés pour y rester et ne pas en sortir, même quand on leur en donne l'espoir , les fausses pistes s'entremêle et destiné à les perdre, ce qui permettra à avoir une suite.

Le film suit la logique de la mythologie , ce qui en soit est pas mal, et puis pour une fois nos adolescents pré-pubères voient un film un peu plus intelligent que d'habitude (autre surprise).

Oui c'est vrai c'est un film pour ado avec leurs codes, mais nous aussi on a été ados, et le film est dans la veine des films de notre jeunesse comme Les Goonies ou Stand By Me.

On a notre âme de scout, et prêt affronter les peurs de nos nuits, ou des monstres dans le placard.

C'est bien filmé,et c'est passionnant et stressant,maintenant interdit au moins de 12 ans !!!! pourquoi !!! il voit pire à la télé.

J'irais voir la suite avec plaisir si c'est dans la même veine, et en espérant qu' UGC aura trouvé une solution au Labyrinthe de sa billetterie.

Note : 14.00


Je sais que je vais en énerver plus d'un fan de Liam Neeson, mais une nouvelle fois avec ce thriller "Balade entre les tombes " de Scott Franck avec en plus Dan Stephens et Boyd Holdbroock, l'ami du Festival de Deauville il y a 3 ans, nous sert une nouvelle soupe, cette fois pas de tortue (cela deviendrait indigeste), mais de Brocolis, de Navet et de Topinambour, oui que des légumes sans goût.

Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n'est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu.... S'aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu'ils ne frappent à nouveau....

Que dire que c'est un film qu'on a vu mille fois, et qui lorgne indiscutablement vers la sage "Saw" que qui n'est pas un compliment ici.

Moi cela ne me surprend plus dans la ligne de carrière que ce fait Leeson, cela rapporte de l'argent,mais efface l'image qu'il pouvait donner avec La Liste de Schindler ou StarWars,que de gâchis.

Comme je le répète souvent, voilà un film à acheter sur un marché normand à 1 € et qui après vision peut servir de cale à une armoire.

Liam aurait du nous conseille comme Nicolas Cage et Paul Schrader de ne pas allez voir son film,pour cause nationale de notre cerveau.

Note : 6.70



Ninja Turtles de Jonathan Libesman avec William Fichtner, Megan Fox, Madison Mason, Tony Shaloub, Johnny Knoxville et Whoopi Goldberg, est une nouvelle version des aventures des TortuesNinja, mais cette-fois en Live, contrairement au film de 2007 (T M N T) qui était un film d'animation.

Tenez-vous prêts : 4 héros de légende vont bientôt faire parler d'eux à New York.... Léonardo, Michelangelo, Raphael et Donatello le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York prise entre les griffes de Shredder. Entre deux dégustations de Pizzas (sans anchois,bien sûr, mais beaucoup de fromage) et un entrainement intense aux Arts Martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter,April O'Neil (Megan Fox).

Voilà donc le film bétisant gros succès aux states et qui pourrait battre Samba en première semaine en France, car au fait on est loin d'un film pour enfants, mais un film pour adolescents pré-pubères qui se gavent de pizza, de pop-corn devant leurs écrans après une émission de Danse avec les Stars, ou Secret Story, car le public est le même.

Cela fait près de 30 ans,que ces animaux qui voyagent avec leurs appartement sur leur dos,nous gonflent le mou,que ce soit à la télé, au cinéma ou en BD.

Si le film de 2007,même d'un niveau de scénario faible, avait au moins le mérite d'être un bon film d'animation,mais là on touche le fond des confins des chutes du Niagara,tellement le film est mauvais (la première tortue on la voit au bout de 20mn) , on aurait du appeler le film "Le renard et les tortues" comme une fable de LaFontaine (Renard pour Fox bien sûr) mais ici la morale est d'un niveau d'une pizza sans tomate, mozza, ou anchois, fade comme un navet qu'il est.

Ce film est fait pour les adolescents, mais pas ceux qui a 25 ans feront un chef-d'oeuvre.

Le film aurait été en motion-capture,au secours Andy Serkis!!!!!!

En tous cas moi je vais me faire une soupe de Tortues.

Note : 5.30

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