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dimanche 6 juillet 2014

CHRONIQUE : JE SUIS LO BLONDE TO MI SER



Certaines chanteuses scandaient que les Brunes comptes pas pour des prunes, le cinéma lui considère souvent que les Blondes ne sont pas des bananes (il fallait trouver un fruit poche du blond).

De Hitchcok et aujourd'hui des écrivains, des réalisateurs ou des scénaristes sont fascinés par les blondes, leurs faisant tout et son contraire, tout en fantasmant sur leurs corps, plus que sur leur cerveau, quitte à avoir des procès.

Cette semaine, nos films sélectionnés, ont pour fantasme les blondes, et pas n'importe qu'elle blonde (Charlize Théron et Scarlett Johansson). Et il faut reconnaître qu'elles en on, afin d'accepter ce type de rôle, casse gueule.

Le premier "Under the Skin" de Brian Kayser (Birth) avec Scarlett Johansson. Avant de pitch, essayons de comprendre le concept.

Le concept du film à plusieurs échelons, prendre le spectateur pour des gogos et leurs soutirer de 10 à 12 € (bon c'est plus cher qu'une taxe de séjour à l'hôtel), de permettre aux journaleux de Les Inrockuptibles ou de Télérama de s'exprimer en extase, comme devant un film de Canal plus le samedi, et pondre un article de 300 pages et de trouver des raisons et des explications à chaque scène, comme si il était dans la tête de la blonde.

Car comme beaucoup de spectateurs (même les plus lettrés) je n'ai compris aucune scène, car ce film est un film concept et pas un film, un morceau de pellicule noirci ou le réalisateur essaie, je dis bien essaie de faire comprendre son scénario.

Car on prend les scènes à la suite (et peu de dialogue) sans explication et sans les comprendre (une femme qui se déshabille, suivi d'un beau mec aussi qui la suit, elle marche sur l'eau, l'autre s'enfonce dans cette eau poisseuse, n'est pas Jésus qui veut. Ou un chien qui va se noyer, sa maîtresse qui part à son secours et qui va se noyer, son mari qui plonge et replonge et va se noyer, un sauveteur qui va essayer de sauver tout ce petit monde, et se faire démonter la tête par la femme avec un caillou, qui ne ferait même pas de mal à une mouche.

Pas besoin d'intermittents n'ont plus pour éclairer l'entre jambes de Scarlett, elle s'en charge elle même, un film pour les bacheliers avec mention très bien, qui devront outre faire une thèse sur une soirée avec Hollande devant France-Allemagne, comprendre autant le film que le match en lui même, vous avez 5 heures.

Le tout dans des tons, sombres, crépusculaires, sans musique, un concept dis-je, ou un film de Godard le fait passer pour un film de Jean-Marie Poiré.

Par contre, si vous êtes fatigués de la Coupe du Monde de Football, c'est le film idéal pour passer 1h48 de sommeil pour un hôtel ) 13 €uros.

C'est nous prendre pour des imbéciles, et des tarés.

Note : 5.10

Une autre blonde dans le film "Albert à l'ouest" de Seth McFarlane (Ted) avec Lui-même, Charlize Théron, Giovanni Ribisi, Liam Neeson, Jamie Foxx, Ryan Reynolds et Christopher Lloyd.

Les plaines du grand ouest, les canyons dignes des films de John Ford, les indiens, une ville du nouveau ouest américain, la musique digne d'un western classique, des rues boueuses, des vautours, des moutons, des grandes ballades à cheval, des coucher de soleil, tout y est pour nous faire croire qu'on est dans un western , il est vrai on y est (quand même plus proche des attractions de Disneyland), mais on un surtout dans un film de Seth McFarlane, et là commence le délire.

Le titre anglais est déjà plus parlant "Mille façons de mourir dans l'ouest), oui car dans l'ouest on meurt beaucoup, par la dysenterie, le paludisme, le choléra, des pains de glace pas solide, une fête foraine peut même tuer, du venin de serpent, des bouses humaines, des moutons avec des problèmes de vessie, et le plus grand tueur de l'ouest "Clinch Easterwood".

On a aussi des femmes qui se marient à 9 ans, de peur d'être vielle fille à 15, des prostituées qui font 15 passent par jour mais refusent une relation à leur ami, ami qui n'a jamais vu de vagin, et va le comparer un rôti de boeuf.

McFarlane tape souvent sous la ceinture, mais sous les genoux, cela restent cibler, toutes les races en prennent pour leurs grades, les parents d'Albert qui ont élevé leurs fils à la dure, à la petite souris qui va mettre un penny sous l'oreiller, sauf qu'il n'y a pas de souris.

Bien sûr c'est pipi, caca, prout avec des pets qui tuent, mais putain qu'est ce que c'est drôle et irrévérencieux, le trublion d'Hollywood n'arrête jamais, on verra Ryan Reynods en coup de vent comme dans Ted, des moutons pas à cinq pattes, mais sur des échasses, des vautours se prendre un coup dans les parties, dans une scène parodiant avec hilarité 'Blueberry" ou le partage de la drogue n'est pas équitable.

Si on a des références de films de l'ouest, on s'amuse à reconnaître les clins d'oeil, les mauvais esprits, les mauvais jeux de mots.

En passant au bout d'une heure un quart, je trouvais qu'Albert jouer par McFarlane, sentait le savon propre dans cette ville poisseuse, ou tous les hommes portaient barbe mal taillés, moustaches et sentaient la sueur, je me disais dans mon petit cerveau, que je voyais Marty McFly dans l'ouest, et bingo "Nom de Zeus", au détour d'un hangar, on rencontre Christopher Lloyd et sa deLoreane, clin d'oeil mais aussi le fan, il en parle dans chaque film de la trilogie, et a acheter la voiture du film.

Le film est déjanté comme son réalisateur, digne des Monty Phytons, Mel Brooks ou les ZAZ. Après avoir été lobotomisé par Under the Skin, j'ai retrouvé quelques neurones nettoyés, et prêt a fonctionnés.

Note : 15.20

















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