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mardi 7 janvier 2014

CHRONIQUE : J'AI ENCORE REVEE D'AILES

Quel point commun entre Dany Boon et Ben Stiller, outre le talent qui n'a pas d'égales mesures, aie je vais me faire asperger d'essence par la fan de Danny et brûler sur la place publique, c'est un petit volcan Islandais du nom bien simple de Eyjafjajjajökull, à faire répéter à vos enfants plusieurs fois avant de leurs remettre leurs cadeaux de noël.

L'un s'en éloignait très rapidement au début du film, pour nous servir, un film bien mièvre, de l'autre nous fait pénétrer dans l'antre du monstre et ses larmes de sang gris, et nous servir un film d'une poésie folle.

Mais revenons, à nos moutons islandais, "La vie rêvé de Walter Mitty" de Ben Stiller est une libre, très libre adaptation d'un film de 1947 (La vie secrète de Walter Mitty) avec l'idole de Ben Stiller , en l'occurrence "Danny Kaye", dont pour les 100 ans de sa naissance on a eu le droit à un hommage à Deauville l'année dernière en présence de Dina Kaye, sa fille.






Walter Mitty (Ben Stiller) est préposé au journal "Life" pour classer et gérer les négatifs du journal et nottamment de son photographe vedette Sean O'Connel (Sean Penn), qui prend des photos les plus insolites possibles.

Walter de son côte rêve d'approcher sa collègue Cheryl (Kristen Wig) , et rêve par tous les moyens d'en imposer plus que son style, de sortir des photos, d'être un grand aventurier etc ...., mais hélas la dure réalité des choses revient vite au grand galop des dromadaires, en effet une nouvelle équipe dirigeante (Dan Scott) décide de fermer le journal en format papier, pour passer au numérique sur Internet, comme quoi même à travers le cinéma, l'actualité des anciens est toujours considéré de la même façon.

Pour le dernier numéro du journal, la direction décide de mettre en 1ère page, le négatif n°25 que préconise O'Connel sans savoir ce qu'il est, or Walter chargé de le stocker ne retrouve plus, il décide donc de partir à la recherche du photographe pour récupérer le négatif.

Et là, Walter va se retrouver dans la vie réelle, et vivre ses rêves les plus fous et imaginés jusqu'ici, en mer Articque, au Groenland, en Islande près du fameux volcan en éruption jusqu'au Tibet dans une quête initiatique totalement poetique et délirante, jusqu'à rencontrer son idole de photographe, prêt à toutes les folies pour avoir "la photo", a voir Sean debout sur un biplan intégrant les fumées noirs et poisseuses du volcan, impressionnant.

Pour information tous les habitants du Groenland au total de 9, ayant tous vu Thor 2, le Dieu viscéral.

Chacun a ses rêves, on les réalise plus ou moins, en tous cas si on veut s'en prendre la peine, on lieu du mécanique Métro, Boulot, Dodo, mois j'aimerais voler dès que j'en ai envie auprès de ceux que j'aime, voir des choses loin du chaos de la Terre, ou d'être invisible et allez ou bon me semble et vivre tout ce que j'ai envie, mais comme je le dit, il faut s'en prendre la peine, avoir de ailes et être invisible cela pas doit être si compliqué que cela.

Walter Mitty, lui va vivre ses rêves à fond, à plein, dans des décors aussi extraordinaire qu'on le peut, et dans une façon de filmer digne d'un documentariste.

Ben Stiller avait le projet dans l'un de ses rêves de faire galoper 40 cavaliers à travers New York, habillé façon Lawrence d'Arabie et pénétrer dans le métro (une folie comme une nuit au musée), au cinéma tous nos rêves sont possibles.

Ben Stiller n'est pas connu pour être un grand comique dans la vie, mais au cinéma, il amène son côté trendre avec son double loufoque, et fait souvent des trailers aussi digne que ces films (voir ceux des Tonnerre sous les tropiques) et même faire une apparition dans le "Grand Débarquement" de Canet/Lellouche/Dujardin).

On a un peu de mal à entrer dans le film, et son histoire d'amour est assez banal, mais quand on entre dans la réalité et la quête on obtient un film jouissif et d'une profonde beauté physique (pas Ben Stiller faut pas exagérer), très peu vue au cinéma, on voit l'argent que l'on dépense, en plus du casting, on y retrouve dans le rôle de sa mère (Shirley Mc Laine).

Et puis la dernière scène qui va révéler la photo du dernier journal papier "Life", vous fera arracher une larme, pour nous tous pauvre ouvrier qu'on ne met jamais en première ligne après des dures années de labeur.

Note  16.40

Pouvoir rêver d'une autre vie, c'est qu'aurais aimé avoir le temps de faire Oscar, dans "Fruitvale Station" de Ryan Coggler, Grand Prix à Sundance et Prix du Public et de la révélation Cartier à Deauville en autres, le film tiré d'un fait divers aurait pu être un brûlot digne de Spike Lee, qui aurait filmé les conséquences (procès), les émeutes au coeur de la vengeance et passé un message fort, mais digne de la loi du talion.

l'histoire commence sur une petite station de métro "Fruitvale Station", le 31 Janvier 2008, ou une petite bande de copains font fêter la nouvelle année en ville, jusqu'à la rencontre de flics, dont un à peu d'expérience et va se prendre pour John  Wayne et tirer dans le dos de notre héros.

Un héros, oui, car mourir comme cela une balle dans le dos, personne le mérite, et le mérite justement du film, c'est de ne pas raconter la suite de ce fait divers, mais de reprendre la journée précédente de cet évènement et montrer un tout autre visage de la délinquance ou supposer être dans les ghettos blacks des grandes villes.

Oscar, est un petit délinquant certes (mais pas vraiment méchant), quelques plantes médicinales à vendre !!!, mais cela autorise t-il à mourir sur un quai de gare, comme un animal.

On suivra Oscar, avec sa copine, ses copains, sa mère (Octavia Spencer), jusqu'au drame inévitable !!!!

Superbement joué et puissant à la fois, qui vous laisse un froid dans le dos, des prix mérités partout ou il est passé, comme quoi Spike Lee est passé à coté de notre époque, ou il avait vraiment l'occasion de parfaire son image , au lieu de s'en prendre à Tarentino, McQueen et de filmer "Old Boy".

A savoir, qu'il y a eu un procès retentissant à la suite de ce faits divers, car pour la première fois, on avait des témoins avec des téléphones portables, cela aurait éviter d'avoir 12 hommes en colère.

Note 14.30


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