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lundi 9 décembre 2013

CHRONIQUE : ASIMBONANGA

Chronique : ASIMBONANGA

Un titre en hommage à Nelson Mandela, prince d'Afrique du Sud, et qui a réussi à réunir un peuple.

D'ailleurs également d'actualité au cinéma, cette semaine avec "Zulu" et la semaine prochaine "Mandela", hasard de l'actualité, ou bon timing de ceux qui savaient Nelson très malade.

Pourquoi parlez de Mandela, dans une chronique de cinéma, car je suis surpris du peu de films sur cet homme (Goodbye Bafana, Invictus ou prochainement Mandela) avec le passé qu'il a, alors qu'on fait des films à la chaine sur les créateurs de Start-up qui n'on rien à dire.

En tout cas Wikileaks, n'était pas informé par ces sources, d'actualité actuellement.

On peut s'attendre dans les années à venir, de nombreux films sur ce fils de la terre des hommes réconciliés.

En tous cas un vrai casse-tête chinois.










中國古代益智, de Cédric Klapish avec Romain Duris, Cécile de France, Kelly Reilly et Audrey Tautou.

Ou l'on retrouve 11 ans après "L'auberge espagnol" et 8 ans après "Les poupées russes", Xavier, Wendy, Martine et Isabelle, proche de la quarantaine, mais avec toujours le problème de couple, seul ou accompagnée.

Plus de problèmes de garçon, mais Xavier avec ses filles.

Après Barcelone (l'auberge espagnol), Saint Petersbourg (Les poupées russes), on se retrouve pour Casse-tête chinois, en Chine, non à New-York, mais quand même dans le quartier chinois foisonnant.

Notre Xavier a maintenant 2 enfants, mais va quitter Wendy, et la suivre à New-York pour être prêt de ses enfants, qui reste chez leur mère. Il retrouvera hasard du scénario, Isabelle toujours aussi lesbienne, et Martine aussi lunaire.

Il va essayer de recoudre, ce qui est déchiré, d'avoir sa carte verte en se mariant pour de faux avec une chinoise de Chinatown, l'ombre de Nicholson étant pas loin, ou subir les problèmes de gardiennage des enfants.

Klapish et nos héros, non rien perdu de leurs fantaisies, légèreté et dynamisme.

Je préfère de beaucoup Romain Duris dans ce type de rôle, léger ou il peut montrer toute la souplesse de son jeu, et de son corps.

Il forme un très bon couple avec Audrey Tautou, jamais cabot, mais tout en finesse, dans sa relation avec Xavier.

Seul le rôle d'Isabelle, à mal tourné, vulgaire et incondescent.

J'adore le travail aussi de réalisateur de Klapish, montrant New-York (comme Barcelone ou Saint-Petersbourg) à travers des prismes de décor de Chinatown ou Brooklyn, tout en montrant le modernisme de la grosse pomme, pratiquement au ras du sol, comme un bon Woody Allen.

Et puis les scènes avec l'immigration sont irrésistibles, le reste n'est jamais pathos même en montrant Ground Zéro, une vrai réussite française en cette fin d'année.

Note : 15.80


Pour suivre Le cinquième Pouvoir de Bill Condon avec Bénédict Cumberbacht, Daniel Bruhl, Laura Linney et David Thewlis.

Le cinquième pouvoir est un terme, créé par Ignacio Ramonet, qui tente une continuation à la série des trois pouvoirs classiques du Baron de Montesquieu et le quatrième pouvoir les mass médias. Le terle cinquième pouvoir peut être utilisé pour désigner la Religion, L'opinion Publique, le système économique, ou simplement la monnaie, mais ici surtout Internet et également l'Opinion publique.



Le film raconte, non pas le parcours de Julian Assange, mais les grandes heures de site d'information Wikileaks qu'il avait créer avec Daniel Berg (journaliste plus proche des médias), afin de diffuser des informations peu connues des peuples, utilisant ses dons de Hacker informatique.

Il deviendra célèbre on montrant sur son site des images et vidéos venant de l'armée américaine prenant peu de gant avec la population en Irak ou Afganistan.

On va aller jusqu'à sa montée de son ego surdimensionné, et ne prenant pas soin des intérêts et la sécurité des autres pour que sa personne puisse se mettre en valeur, puis son déchirement avec son équipe (Berg compris) qui vont le lâcher, il finira dans l'ambassade d'Equateur ou il vit, en voilà un qui ne vas pas nous soutenir à la prochaine coupe du monde.

Le personnage d'Assange est montré sous un visage très antipathique, mélange d'ego et de Schizophrénie, la preuve à la fin du film, ou le personnage dit que le film est mensongé, et la vérité n'existe que dans sa tête, si cela n'est pas schizophrène, je me perds en conjoncture.

Schizophrène aussi l'attitude du gouvernement américain, qui tout en laissant de simple soldat (Manning) pénétré leurs systèmes de sécurité, n'ont pas compris encore la modernité du monde depuis 2001, tout en profitant pas des informations relayées sur le World Trade Center par Wikileaks, qui dédouanent un complot éventuel, par les interrogatoires des présumés coupables.

Bénédict Cumberbacht acteur britannique habité, nous la joue à fond et donne des sueurs froides à son personnage, Daniel Bruhl (acteur que j'adore) la jouant plus sobre.

C'est malheureusement assez mal filmé et mis en abîmes, et nous finalement on apprend peu de choses sur le personnage, et sur ces révélations encore moins (peut être pas le sujet du film), n'est pas David Fincher qui veut, et reste que l'histoire reste à écrire, comme je l'ai dit souvent le film a trop tôt était fait, ne laissant pas l'histoire jugé et se complété.
Note 11.40


Pour finir la semaine, un film que je vais classer "Français", le réalisateur, les techniciens et la production est française, seul les 2 rôles principaux sont américains, et les autres acteurs sud-africains d'où lien avec Mandela.

Il s'agit bien sur de Zulu de Jérome Salle avec Forest Whitaker et Orlando Bloon, présenté en clôture du festival de Cannes 2013.

Le film est tiré du livre de la collection "Série noire" de 2008, qui raconte les déboires au quotidien de deux flics , un d'origine Zoulou (Whitaker) et l'autre dont le père était un Afrikaner proche du pouvoir (Bloom), là pas de confrontation ethnique entre les deux, Mandela étant passé par là, les postes de l'administration du pays allant aussi à des noirs, ce qui n'avait jamais été le cas avant le pouvoir de l'ANC et de Mandela.

Ils devront résoudre une affaire de meurtre de jeunes filles droguées à mort, et disparition de jeunes adolescents des ghettos, le tout sur guérilla urbaine entre les trafiquants de tous poils et les flics.

On s'aperçoit que la seule différence avec avant, c'est que les riches restent riches (mais maintenant ils sont blancs et noirs) et les pauvres toujours noirs. Et que les relent de l'apartheid ne sont pas si éloignés que cela, malgré le gouvernement noir, un pays très moderne mais gangrenés.

Ils devront affrontés ces cartels de drogue, et ce qui les payent dans une violence exacerbée.

C'est extrêmement violent, vide de femmes qui sont souvent battues, violées ou tuées.

Jérome Salle, c'est tenir le spectateur en haleine, dans un polar violent mais également politique.

Forrest Whitaker à Deauville 2013
Forest Whitaker est comme d'habitude bon (c'est pas une nouveauté), mais l'énorme surprise vient de Orlando Bloom, criant de vérité, dans le rôle de ce flic alcoolique, violent, mais droit dans ses bottes, comme un Clint Eastwood dans les Leone, il a pris du muscle le garçon, et pour vous les filles on le voit totalement nu de la tête aux pieds ..... aux fesses.

Drôle de le revoir dans la semaine, avec 100 kilos en moins dans The Hobbit, avec un arc et des flèches , mais pas de flingue et muscles.



Note : 15.20


FILMS DE LA SEMAINE























BOX-OFFICE FRANCE DU 27/11/2013 AU 03/12/2013  AU (ENTREES)

1 - HUNGER GAMES (1) : 1 425 000
2 - LES GARCONS ET GUILLAUME A TABLE (2) : 539 000
3 - GRAVITY (5) : 150 000
4 - THE IMMIGRANT : 146 000
5 - AVANT L'HIVER : 144 000
6 - CAPITAINE PHILIPS : 134 000
7 - AMAZONIA : 126 000
8 - LA MARCHE : 120 000
9 - LAST VEGAS : 114 000
10 - L'APPRENTI PERE NOEL : 107 000


BOX-OFFICE USA DU 29 NOVEMBRE AU 05/12/2013 EN (DOLLARS)

1 - HUNGER GAMES : 74 500 000 $
2 - LA REINE DES NEIGES : 66 713 000 $
3 - THOR 2 : 11 108 000 $
4 - BEST MAN HOLIDAY : 8 491 000 $
5 - HOMEFRONT : 6 970 000 $
6 - DELIVERY MAN : 6 931 000 $
7 - LA VOLEUSE DE LIVRES : 4 850 000 $
8 - BLACK NATIVITY : 3 880 000 $
9 - PHILOMENA : 3 79 000 $
10 - LAST VEGAS : 2 785 000 $








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