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dimanche 3 novembre 2013

CHRONIQUE :  A THOR ET A TRAVERS

A Thor, bien sûr pour les nouvelles aventures de l’homme au marteau, ah si j’avais un marteau je casserais le monde, « THOR et le monde des ténèbres » de d’Alan Taylor avec Chris Hensworth, Nathalie Portman et Tom Hiddleston.








Exit Kenneth Brannagh de la réalisation qui en avait fait une pièce shakespearienne, pour être dévolu à un tâcheron de la télévision.

Ai-je eu Thor d’allez-voir ce film, je dirais presque, si les cartes illimités ne nous permettaient pas ce genre de fantaisie, car apparemment ce type de film est fait pour les adolescents fans de jeux vidéo, ce qui n’est plus mon cas depuis longtemps.

Beaucoup d’effets spéciaux, mais aucun scénario, mais on est plus surpris dans ce genre de franchise, ou on se demande que viennent faire Anthony Hopkins et Nathalie Portman, à part payer les 75% de taxe.

Une nouvelle fois la 3D ne sert à rien et seul moment drôle, la présence en caméo de Chris Evans en Capitaine América, franchise Marvel oblige.

Note : 10.20

A travers, c’est le cas de Guillaume Canet, avec « Bloodies Ties » dans la réalisation de son remake des « Liens du Sang » de Jacques Maillot, malgré un scénario co-écrit par James Gray, et un casting de rêve , Clive Owen, Mila Kunis, James Caan, Mila Kunis, Billy Gudrup, Mila Kunis, Zoe Zaldana ou Mila Kunis.



D’abord je ne vois pas l’intérêt de faire un remake d’un film si récent, sinon de s’ouvrir le territoire américain, peut- être un peu juste pour un troisième film.

Son film à tous les défauts de son réalisateur, un film comme une tête à claque ou la grosse tête qu’il a pris depuis quelques temps. Les habitués de Deauville, s’en souviennent certainement, car on ne peut pas dire qu’il nous a laissé une image positive impérissable.

Il a voulu nous faire, un film tendance 70, aussi mal filmé qu’à l’époque, sans aucun rythme, ou à l’impression que chacun des acteurs (malgré leur talent) ne joue pas collectif, ou ont-ils joués individuellement devant un fond vert.

La seule poursuite en voiture, se fait à 2 à l’heure, comme si on avait oublié de mettre des piles dans la PlayStation, conseille à Guillaume de voir des films comme French Connection ou Bullit pour faire des poursuites.

Le film avait été assez tièdement accueilli à Cannes, et ce n’est pas surprenant, le film ne trouve pas son public non plus en France, malgré un week-end faste pour les entrées, il sortira aux states en février 2014, mais je pense qu’il fasse plus de 30 millions à l’arrivée, malgré un très beau casting.

Le pompon de mauvais goût dans le film c’est sa compagne Marion Cotillard, qui est d’un ridicule absurde, dans ce rôle de pute qui a des états d’âmes, avec un accent mi- marseillais, mais je ne sais pas quoi.

Uniquement plus de 12, pour Owen, Gudrup et Caan

Note : 12.20

Le film de la semaine est « Transperceneige » de Boon Joon Ho (plus connu à Deauville sous le nom de bougnounou), qui a déjà réalisé des films étonnants dont (Mother, The Host ou le super-polar The mémories of murder), donc à faire à un réalisateur de grand talent.








Ce film a été présenté à la clôture du Festival de Deauville cette année, et nous a valu quelques étonnements quand on nous a annoncé que le film surprise était celui-ci, ayant spéculé sur des tas de films dont Malavita, sauf celui-là (pourtant l’attaché de presse étant Le Public System, organisateur du festival on aurait pu trouver).

Autre anecdote, quand Tilda Swinton est venu vers son public, elle vers venu en premier vers notre petit groupe, ou je lui ai dit « bonjour » et elle m’a répondu en français dans le texte « comment ça va ? » la classe.

Le film est tiré du bande-dessinés française (ce dont on peut être fier), qui raconte un monde presque sur sa faim ou le réchauffement de la planète, oblige les gouvernements d’utiliser un gaz refroidissant qui va nous faire plonger dans une nouvelle ère glaciaire.

Un mégalomane de grande envergure ( la surprise de voir un très grand acteur vers la fin du film) décide de créer un train qui va relier toutes les lignes ferroviaires du monde (soit près de 422 000 km) ou le train met un an pour faire le tour, il faut pas être en retard , maintenant il ne s’arrête jamais, et va comme dans l’arche de Noé, des exclus de la société qu’il va maltraiter pendant des années et des nantis , qui vont profiter du bon temps dans ce train.

Les exclus vont se rebeller, et remonter le train, wagon par wagon de ceux des nantis, en passant par les cuisines, la machinerie, les nantis et le pouvoir, avec tous les pièges inhérents, c’est pas Tom Cruise, donc pas de cascade incroyable. Cela va à son allure, marque de fabrique du réalisateur, mais on prend son pied, car le scénario est d’une superbe intelligence, que je mets au niveau de Blade Runner.

J’ai beaucoup aimé, cette mise en image, ou à certains moments on voit des planches de dessin à la place du jeu, qui m’a beaucoup impressionné.

C’est évidemment très politique, écolo, mais jouissif, car on aimerait que ce train ne s’arrête jamais, comme les films du réalisateur, il y a beaucoup de choses à revoir pour une deuxième ou troisième vision, de l’art à l’état pur.

Les acteurs et c’est assez rare dans ce type de film, sont tous excellent même Chris Evans, mais également Jamie Bell, Octavia Spencer , John Hurt ou Song Kang-Ho acteur fétiche du réalisateur.
Et puis que dire de Tilda Swinton ahurissante dans son rôle de maitresse des lieux, avec une gueule à faire aux enfants, aux adultes et même aux pires animaux.

Sur mon blog, je vais mettre la photo que j’ai prise de Tilda au moment de l’anecdote que je vous narre, et son visage dans le film.


































Note : 17.80

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