Je me rappelle fort bien de ce jour du 15 septembre 2008, où au matin on nous a annoncé la famille de la Banque Lehmann Brothers et ses employés obligés de partir avec leur carton qui n'ayant plus d'emploi en moins de temps qu'il faut pour le dire.
JC Chandoor nous avait expliqué cette nuit, dans l'excellent "Margin Call" comment dans la nuit avant ce 15 septembre, les autres banques et les autorités financières avaient décidés qui devait coulé corps et bien pour sauver les autres, sans vouloir ouvrir les yeux sur leur perversation et les conséquences que pouvaient avoir sur des millions de personnes.
Car la suite de Margin Call et de se film "The Big Short" serait Company Men et surtout 99 Homes qui devraient bientôt sortir en salles ou en E-Cinéma.
Ce qui est assez étonnant pour ce film plus que sérieux (malgré son côté ludique) est qu'il est réalisé par Adam McKay, qui on peut pas dire qu'il avait abordé ce type de registre auparavant (il est le réalisateur quand même de (Ricky Bobby roi du circuit, Légendes Vivantes, Frangins malgré eux ou Very Bad Cops) plus dans la gaudriole que dans le film sérieux, même si on y retrouve sa patte antérieur dans certaine séquences.
"Wall Street 2005, Profitant de l'aveuglement généralisé des grosses banques, des médias et du gouvernement, quatre outsiders anticipent l'explosion de la bulle financière liée à l'Immobilier et mettent au point ..... le casse du siècle ! Michael Burry, Mark Baum, Jared Vennett et Ben Rickert : des personnages visionnaires et hors du commun qui vont parier contre les banques .... et tenter de rafler la mise !"
En parlant de Casse du Siècle, on pourrait dire qu'il est des deux côtés, ses spéculateurs en herbe et presque en culotte courte, mais aussi les banque auparavant qui ont gagner des milliards sur le dos de pauvres gens qui ne voulaient que d'avoir un chez-soi.
" Le terme "Subprime" qui sera cité très souvent dans le film, s'est fait connaître à la suite de la crise des subprimes aux Etats-Unis, qui a déclenché la crise financière de 2007 à 2011, il désigne des emprunts plus risqués pour le prêteur (et à meilleur rendement) que la catégorie prime, particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit hypothécaire (en anglais Mortgage). "
Et bien cette bande de pieds nickelés (pour les banques) allaient parier sur la faillite de ces subprimes, en créant avec l'aide des banques qui pensaient s'en mettre plein les fouilles, des Swaps qui permettait de se mettre "vendeur" donc "Short" (d'où le titre du film) sur des positions à risque mais pas pour les banques, qui prenaient leurs argents avec délectation (voir leur comportement quand ces rigolos sortaient du bureau, après avoir signé un contrat en or pour les banques).
L'intelligence du film, c'est de nous montrer le parcours de ces héros de la finance bien ou mal gagner (cela dépend ou on se place) qui ont profité de la cupidité des banques et de leurs vendeurs de vents et d'illumination, faisant des profits considérables.
Les personnages en question, n'ont pas un coté très sympathique, un peu autiste comme Michael Burry (Christian Bale), un peu déprimant comme Mark Baum (Steve Carrel) , un tant soit peu élitiste et faisant la même chose que ceux qu'ils couillonnaient Jared Vennet (Ryan Gosling) ou se la jouant idéaliste au fin fond de l'Irlande Ben Rickert (Brad Pitt) mais en même temps, on les soutient pour avoir arnaquer comme dans Océan's Eleven des bandits de grands chemins (ce que sot les banques) , voir la conclusion amener par le réalisateur à la fin du film (cynique mais édifiant), oh bien sûr ils ont gagnés beaucoup d'argent, mais il faut le dire (et le voir pour le croire) que malgré leurs tentatives de certains de dénoncer ce qui allait arriver, l'argent est le seul nerf de la guerre, tant pis s'il y a des morts sur la place publique.
J'ai beaucoup aimé la façon que Adam McKay nous a montré et expliquer cette histoire, en montrant un côté très ludique , un restaurateur de Sushi, une stripteaseuse ou un Black Jack tout en nous faisant comprendre ces mots compliqués de la finance, avec des images plus réelles pour nous.
Le film est une adaptation du livre de Michael Lewis "The Big Short : Inside the Doomsday Machine" en 2010, qui est resté 28 semaines sur le liste des Bestsellers du New-York Times.
On est mélangé entre la vision et les mots qui s'ont employés de l'horreur de la situation et des rires qui nous sont épris malgré nous.
Il est vrai que pour les non-initiés est que le film est du mal à être compris, mais son côté provocateur, non elytiste et très clippés, comme si tout cela n'était qu'une farce, donne un joyeux foutoir (dans la ligne du Loup de Wall Street) ou les acteurs jouent à sa faire peur et d'avoir à donné des dialogues de grandes qualités ce qui est assez rare dans ces films pour adultes consentants.
Tous les acteurs sont du puissance rare, Steve Carrel, Christian Bale, Ryan Goslin ou Brad Pitt nous montre une nouvelle fois l'étendue de leurs talents, et nous montre qu'ils n'ont pas d'Ego pour jouer des seconds rôles et par être au devant de la scène.
Pour moi, à l'arrivée un film très brillant et très classe, même si le message n'est pas emballant, mais apprendre la finance par ce biais, n'est pas plus mal.
A l'arrivée un film cynique mais tellement jouissif, et qui fait démarrer notre année cinématographique sous les meilleurs hospices, The Big Short c'est le cinéma que j'aime, et la soirée des Oscars cette année va m'être totalement jouissif.
A noté en Caméo, Selena Gomez qui démontre justement que tout cela pourrait être une farce, s'il n'était pas la réalité.
Il nous manquerait plus que Ron Burgundy nous présente le journal nous annonçant cette catastrophe et ce gag perpétuel.
Maintenant regardons la suite en regardant 99 Homes.
Note : 17.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Adam McCay
Scénario : Adam McCay d'après le livre de Michael Lewis
Direction Artistique ; Elliott Glick
Décors ; Clayton Hartley et Linda Lee Sutton
Costumes : Susan Matheson
Casting ; Francine Maisler
Montage : Brent White
Producteurs : Dede Gardner et Brad Pitt
Durée : 130 minutes
LES VRAIS PROTAGONISTES DANS LA VIE
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| Mark Baum |
 |
| Jared Vennett |
| Ben Rickert |
 |
| Michael Burry |
| Jamie Shipley | |
| Lawrence Fields | |
| Mortgage Broker #1 | |
| Mortgage Broker #2 | |
| Danny Moses | |
| Porter Collins | |
| Danseuse | |
| Nageuse | |
| Père de Burry | |
| Vinny Daniel | |
| M. Chau | |
| Dan Detone | |
| Goldman Sachs exécutif | |
| Attractive Manhattan Professionnel | |
| Fille de la piscine | |
| Fille de la fête | |
| Manager ventes | |
| Deutsche Sales Rep #2 | |
| Kathy Tao | |
| Michael Burry à 11 ans | |
| Avocat | |
| Lucy Thalia | |
| Mère de Michael Burry | |
| Jeune agent | |
| Analiste | |
| Invitée | |
| Assistant de Burry | |
| Martin Blaine | |
| Investisseur | |
| Casey | |
| Matt Wright | |
| Seveuse | |
| Jared's Assistant (Chris)Chris | |
| Lewis Bond Trader #1 | |
| Fund Manager | |
| Analyst | |
| Coach | |
| Herself | |
| Herself |
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