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samedi 17 octobre 2015

BEASTS OF NO NATION de CARY JOJI FUKUNAGA (Un film essentiel)

THE BEASTS OF NO NATIONS de CARY JOJI FUKUNAGA d'après le roman de l'auteur nigérien Uzodinma Iweala.

Voilà ce fameux film attendu et pour plusieurs raisons, ovationné au Festival de Venise, et qui est le premier film vraiment acheté par la plate-forme Netflix pour près de 15 millions de Dollars, au lieu d'être sortie en salles. Ce sera le grand et seul regret du film, c'est qu'il soit pas vu, par un grand nombre de spectateurs en salles, mais avait-il ce potentiel pour faire un succès en salles.

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Tout d'abord, ce film confirme ma théorie Deauvillaise, qui consiste à ne pas ignoré des jeunes réalisateurs qui passent en compétition dans ce Festival de Deauville, car après Nolan il y a quelques années, Cary Joji Fukunaga avait présenté il y a quelques années (2009) son premier film pas passé inaperçu "Sin Nombre), et depuis le garçon a été à la tête du chef d'oeuvre de série "True Détective saison 1" et cette année à la tête de ce grand film qu'est The Beasts of no Nations.

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Ce garçon dont le père est Japonais et la mère Suédoise, va certainement faire encore parler de lui, au même titre qu'un Jeff Nichols également découvert à Deauville.

L'histoire de The Beasts of no Nations est celle de jeune enfant soldat enrôlé de force dans l'armée du sanguinaire commandant..

Le film par son aspect "enfant" n'est pas sans nous rappeler "Les bêtes du sud sauvage" par son tension extrême et Gomorra par le côté enrôlement d'enfant pour faire la guerre quel qu'elle soit.

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C'est du cinéma puissant et viscérale que nous propose le réalisateur, commençant dans la douceur en passant par la terreur puis finissant sur un côté émotionnel qui donne un peu d'espoir en dépit de l'horreur.

Outre le côté horrible du sujet, on notera la très grande qualité de la photographie et des paysages immenses de fraîcheur dans un monde de brute.

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On est horrifié que de telles choses se passent dans notre monde, mais heureusement il y a quelques moments de tendresse et d'humour intentionnelle.

Idris Elba campe un commandant terrible, puissant , intense qui en maître de guerre guerrier fait figure de père pour ses enfants qu'il a enrôlé et dresser à devenir des soldats.

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A noter aussi une très belle scène au début du film avec une télé sans écran, qui n'est pas sans rappelé la scène de Timbuctu sans ballon.

Mais la grande qualité du film, ce sont les enfants qui jouent tous juste, et notamment le petit Agu joué par Abraham Attah (qui a obtenu un prix à Venise) qui montre que les enfants peuvent joués juste et par être des jouets au main des réalisateurs.

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A l'arrivée du grand cinéma intense et politique et joli coup pour Netflix.

Note : 17.30

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Cary Joji Fukanaka
Scénario : Cary Joji Fukanaka
Musique : Dan Romer
Photographie : Cary Fukanaka
Montage : Mikkel EG Nielsen et Pete Beaudreau
Production : Idris Elba, Daniela Taplin Lundberg, Riva Marker et Cary Fukanaka

DISTRIBUTION

Idris Ella : Le commandant
Abraham Attah : Agu
Kurt Egyamian : 2ND-IC
Jude Akuwidike : Suprème commander

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