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vendredi 30 janvier 2015

LES QUATRE CENT COUPS DE FRANCOIS TRUFFAUT

Les Quatre cent coups de François Truffaut avec Jean Pierre Léaud et Claire Maurier. Les 400 coups est le premier film de François Truffaut et de ce qui sera appelé La Nouvelle Vague, son succès révèle le jeune réalisateur au grand public. Quatre autres films viendront par la suite compléter la saga Antoine Doinel  toujours interprété par Jean Pierre Léaud.: Antoinette et Colette (L'amour à vingt ans), Baisers Volés en 1968, Domicile Conjugal en 1970 et L'Amour en fuite en 1979.

Cette saga nous fera découvrir un personnage singulier et inclassable du Cinéma Français "Jean Pierre Léaud".

Le tournage commence le 10 novembre 1968, et s'achève le 5 janvier 1959.

Le film est entièrement tourné en décor naturel.

Les scènes dans l'appartement des parents de Doinel ont été tournées rue Marcadet. La scène du baiser entre la mère et son amant est tournée Place Clichy. La facade du Gaumont Palace de la Place Clichy apparaît dans le film quand la famille va passer une soirée au cinéma. Les scènes chez René, l'ami d'Antoine, sont tournés Pierre-Fontaine dans le 9ème dans l'appartement de Claude Vermorel. La séquence ou Doinel rapporte la machine à écrire est tournée Rue Hamelin dans les locaux de l'entreprise d'Ignace Morgenstern, le bau-père de Truffaut. Les séquence au centre d'observation des mineurs ont été tournées au moulin André, une propriété au bord de Seine près de Saint-Pierre-du-Vauvray. La séquence finale sur la plage a été tournée à Villers-sur-Mer.

La scène où Antoine se nettoie le visage dans une fontaine a été tournée à l'église de la Trinité , place d'Estienne-d'Orves, dans le 9e arrondissement de Paris. Les scènes extérieures devant le domicile des parents d'Antoine ont été filmées place Gustave Toulouze, à l'intersection de la rue Henry-Monnier et de la rue Clauzel. Des plans ont été tournés quelques mètres plus loin, au coin de la rue Henry Monnier et de la Rue Notre Dame de Lorette, également dans le 9e.

Dan le générique, les auteurs  du film remercient Claude Vermorek, Claire Maffei, Suzanne Lipinska, Alex Joffe, Fernand Deligny, Claude Véga, Jacques Rosse, Annette Wademant, l'école technique de photographie , Jean Claude Brialy et Jeanne Moreau (qui fait une brève apparition).

Dans le générique, au moment où il écrit scénario de François Truffaut, la caméra passe Place d'Iena dans le 16e arrondissement de Paris, nous apercevons la statue équestre de Washington juste avant d'apercevoir le haut de la tour Eiffel. Ce point de vue sur la tour Eiffel n'est plus visible aujourd'hui puisque un immeuble a été construit à côté de l'immeuble que l'on voit dans le film.

Le film est entièrement post synchronisé à l'exception de la scène avec la psychologue qui a été tournée en son direct.

A sa sortie en Juin 1959, le film a été vu par 450 000 personnes.

D'après Jean Pierre Mocky, le travelling à la fin du film montrant Antoine Doinel en train de courir est inspiré du film Rashomon de Akira Kurosawa qu'il avait vu avec François Truffaut et Claude Chabrol au cinéma et qui les avaient fortement marqué. Le film se termine par un regard caméra d'Antoine Doinel.

Le titre du film est repris de l'expression populaire "faire les 400 coups) faire toutes les bêtises possibles.

Le film a été multi-récompensée dont Prix de la Mise en Scène à Cannnes en 59

SYNOPSIS



Largement autobiographique (même si Truffaut le contesta), le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs.

A la fin des années 50, Antoine Doinel, 12 ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et beau-père futile. Il plagie la fin de La recherche absolue lors d'une composition de Français. Le professeur lui attribue la note Zéro au grand désarroi qui, en fait, faisait un hommage à son auteur préféré.

Antoine Doinel éprouve une admiration fervente pour Honoré de Balzac. Il lui a consacré un autel, une bougie éclaire un portait de l'écrivain et met le feu, provoquant la colère de son beau-père. De plus, malmené par un professeur de français autoritaire et injuste, il passe, avec son camarade René, de l'école Buissonnière au mensonge. Puis c'est la fugue, le vol d'une machine à écrire et le commissariat. Ses parents ne voulant plus de lui, le confient à l'Education surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un centre d'Obeservation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de Football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer.

La spirale dans laquelle le jeune Antoine est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Le spectateur s'identifie à Antoine Doinel, avec Lequel Jean Pierre Léaud, acteur débutant semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques.

FICHE TECHNIQUE



Réalisation : François Truffaut
Scénario : François Truffaut, Philippe de Broca, Alain Jeannel, Francis Cogagny et Robert Bober
Dialogues : Marcel Moussy
Photographie : Henri Decae
Décors : Bernard Evein
Son : Jean Claude Marchetti assisté de Jean Labussière
Montage : Marie Josèphe Yoyotte, Cécile DEcugis et Michèle de Posel
Musique : Jean Constantin
Production : François Truffaut, Georges Charlot
Durée : 99 minutes
Date de Sortie : 4 mai 1959

DISTRIBUTION



JEAN PIERRE LEAUD / ANTOINE DOINEL
CLAIRE MAURIER / GILBERTE DOINEL
ALBERT REMY / JULIEN DOINEL
PATRICK AUFFAY / REGIS BIGEY
GEORGES FLAMANT / M.BIGEY
YVONNE CLAUDIE / Mme BIGEY
ARMAND COPELLO / PETIT PEU
GUY DECOMBLE / PETITE FEUILLE
RICHARD KANAYAN / L ELEVE HIRSUTE
BERNARD ABBOU
FRANCOIS NOCHER
DANIEL COUTURIER
RENAUD FONTANAROSA
MICHEL GIRARD
SERGE MOATI
GERARD VAN RUYMBEKE
JEAN FRANCOIS BERGOUIGNAN
MICHEL LESIGNOR
JACQUES MONOD
PIERRE REPP
HENRI VIRLOJEUX
LUC ANDRIEUX
JEANNE MOREAU
JEAN CLAUDE BRIALY
LOUISE CHEVALIER
PHILIPPE DE BROCA
FRANCOIS TRUFFAUT
JACQUES DEMY
JEAN LUC GODARD
JEAN PAUL BELMONDO
JEAN CONSTANTIN
SIMONE JOLIVET






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