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lundi 20 octobre 2014

SAMBA de ERIC TOLEDANO et OLIVIER NAKACHE

Quand on a fait un carton mondial comme avec Intouchables avec le même Omar Sy, il est difficile de faire aussi bien, Dany Boon en sait quelque chose, et tout le monde n'est pas Gérard Oury.

On attendait avec impatience Samba d'Eric Toledano et Olivier Nakache, avec leur acteur fétiche Omar Sy, Charlotte Gainsbourg et Tahar Rahim.

Samba (et rien n'a voir avec une danse) c'est Samba Cissé, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn-out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association d'aide aux sans-papiers. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent.... Entre humour et émotion,leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur aidé en soi par un vrai-faux brésilien.

Pourquoi cette attente finalement est décevante,déjà par l'effet se surprise qui n'existe plus ici, car les situations sont convenus (on connaît finalement le cinéma des 2 acolytes) , et la sauce ne prend pas.En France peut être à tort on attend Omar Sy dans un rôle de bouffon, alors que lui veut être un comédien, ce qui est à son avantage,mais ici le film flirte entre les deux, faire plaisir au spectateur et Omar de l'autre.

On a le même problème avec son ami de Trappes, Djamel Debbouze que les gens ne voient qu'en trublion.

Ce qui est dommage c'est que les réalisateurs ne choisissent pas leurs camps, comme dans l'excellent film de Gérard Jugnot.

Et puis on ne sent pas dans ce film, l'urgence de la situation, que doivent vivre ses sans papiers, les flics courant pas très vite, pour les rattraper par exemple. Et les conditions de vie, ne sautant pas aux yeux dans la misère et l'urgence ou ils vivent ,comme ci la loge de la caravane les attendait.

Et puis surtout,on nous demande de pleurer et de rire, quand les réalisateurs le souhaitent.

Comme par exemple, quand Samba refuse de danser, car il ne sait pas danser,alors que tout le monde attendait cela. On aurait pu éviter cette vanne.

Les réalisateurs devraient prendre exemple pour un film social sur le cinéma anglais ou d'Amérique du sud, qui savent capter l'urgence, ici on ne sent une Emmanuelle Béart ou Josianne Baslasko vouloir fouler ces centres de rétention ou ces hôtels miteux, sans compter sur ces arrestations arbitraires.

Oma Sy ne me convainc pas, et Charlotte n'est pas comme sa mère fait pour la comédie (sauf avec son mari, où elle se lâche), heureusement il y a Findus, pardon Tahar Rahim qui avait disparu un peu de nos écrans dans des bons rôles, qui nous apporte de la fraîcheur, de l'enthousiasme qui manque sincèrement au film, son stripease fera date digne de MagicMike.

Je pense que les gens vont en sortir avec un avis mitigé , bien fait mais manquant de peps.

Cela ne devrait pas allez au delà des 4 millions au résultat final.

Note : 13.30




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