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mardi 30 septembre 2014

INCENDIE CHEZ 007 (Le saviez-vous secret de tournage)


Si Albert Broccoli et Harry Saltzman ont lancé Sean Connery avec les James Bond,leurs relations n'ont pas été toujours été au beau fixe. L'écossais reprochant aux producteurs de se faire de l'argent sur son dos et de ne pas l'intéresser aux gigantesques profits de la série. Il finit par ailleurs par les attaquer en justice. Pour Roger Moore qui, lui, s'entendait très bien avec Broccoli et Saltzman, et qui était de plus l'ami de Connery, cette situation était triste.

"Je savais que Sean n'était pas en bons termes avec Cubby (le surnom de Broccoli). Un article était un jour paru dans la presse dans lequel Sean disait ceci : " Si le cerveau de Cubby prenait feu, je ne lui pisserai même pas dans m'oreille pour éteindre l'incendie". J'avais ensuite tenté de réconcilier à l'occasion d'une soirée organisée chez moi à Los Angelès,en les faisant s'asseoir l'un de l'autre avec un verre. Cubby dont la courtoisie était  semblable à celle de Don Corleone, demanda ce soir-là à Sean :

- As-tu vraiment affirmé que tu ne me pisserais pas dans l'oreille si mon cerveau prenait feu ? Ca m'a fait beaucoup de peine.
- Cubby, répond Sean, je serai ravi de te pisser dans l'oreille quand tu voudra.

La conversation s'arrêta là !

Source : "Amicalement vôtre" de Roger Moore


RUMEURS DE RACHAT DE DREAMWORKS




"Shrek", "Kung Fu Panda" et "Madagascar" vont-ils bientôt passer sous pavillon japonais ? Selon plusieurs médias américains et britanniques, le studio "DreamWorks Animation" serait en discusion avec le conglomérat japonais Softbank pour un rachat. Softbank a récemment décroché le jackpot avec l'introduction en Bourse du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, dont il est actionnaire à 32%.

Ce rachat a été évoqué par le Hollywood reporter samedi,citant une source proche du dossier. Il évoquait une offre s'élevant à 3.40 milliards de dollars (2.60 milliards d'euros) soit 32 dollars par action alors que son cours de clôture était d'un peu plus de 22 dollars vendredi à Wall Sreet. Lundi, un porte-parole de SoftBank s'est refusé à tout commentaire sur, selon lui, des spéculations et des rumeurs. Le quotidien nippon Nikkei de son côté une personne liée à Softbank reconnaissant l'existence de contacts tout en soulignant qu'un accord entre le groupe japonais et Dreamworks était d'après lui "peu probable".

Un rachat servirait pourtant les intérêts des deux parties. Cela permettrait au groupe japonais de disposer d'un portefeuille plus diversifié en terme de contenus,complétant les infrastructures qu'il possède déjà. De son côté le PDG de DreamWorks,Jeffrey Katzenberg ne cache pas son intention de vendre.

CONSEIL DE FILM A LA TELE MARDI 30 SEPTEMBRE 2014


CONSEIL DE FILM TELE LE MARDI 30 SEPTEMBRE 2014


A VOIR

V pour VENDETTA de JAMES MCTEIGUE avec Nathalie Portman, Hugo Weaving et Stephen Fry sur NT1


V pour vendetta



 
A ZAPPER

BACHELORETTE de LESLIE HEYDLAND avec Kirsten Dunst, Isla Fisher et Lizzy Caplan sur CINE + EMOTION


Bachelorette

BILAN FIN SEPTEMBRE 2014


On arrive à la fin Septembre et en général le Festival de Deauville bouleverse mon classement, ce qui n'est pas vraiment le cas cette année,le meilleur de cette cession "Whiplash" ne prend que la 10ème place au classement annuel.

Par contre des bouleversements ont eu lieu dans mon classement,pouvant comparer sur 9 mois les films les uns aux autres,un film pouvant faire autant reculer des films ou les faire progresser au jeu des comparaisons.

En attendant durant le mois d'Octobre on attend beaucoup de bouleversement avec notamment (Mommy de Xavier Dolan, Equalizer d'Antoine Fuqua, Fury de Brad Pitt, Gone Girl de David Fincher, Samba de Oliver Nakache et Eric Tolédano, Horns, Le juge et Gimme Shelter) et pour le Box-Office (Le Labyrinthe, Les Tortues Ninjas, White Bird, Les Boxtrolls, Magic in the Moolight, The Giver, Chef et John Vick) verdict fin octobre. Si Mommy ne rentre pas dans mon TOP 5 je serais très déçus

MON TOP 10 du MOIS DE SEPTEMBRE



1 - Whiplash de Damien Chazelle
2 - Pride de Marcus Wuchs
3 - Un homme très recherché de Anton Corbjin
4 - James Marks is dead de Carter Smith
5 - Juillet de Sang de John Mickle
6 - Sin City 2 de Frank Miller et Robert Rodriguez
7 - Hippocrate
8 - Gemma bovery de Anne Fontaine
9 - White Bird de Greg Araki
10 - The Good Lie de Philippe Falardeau

MON TOP 30 DE L'ANNÉE 2014 à FIN SEPTEMBRE


1 -  Le Loup de Wall Street
2 -  Saint Laurent
3 - Grand Budapest Hôtel
4 - Kill Your Darling
5 - Philoména
6 - The Best Offer
7 - Dallas Buyers Club
8 - The Rover
9 - Joe
10 - Whiplash
11 - Pride
12 - Joshua Tree 1951
13 - 12 Years a slave
14 - La grande aventure des Légos
15 - Refroidis
16 - Un homme très recherché 
17 - Jamies Marks is Dead
18 - Devils'Knot
19 - La vie rêvée de Walter Mitty
20 - Gérontophilia
21 - Diplomatie
22 - Ugly
23 - Tom à la ferme
24 - Juillet de Sang
25 - Les combattants
26 - Borgman
27 - Les poings contre les murs
28 - Les brasiers de la colère
29 - Capitaine Philips
30 - Minuscule

* Pas sortie en salles (en rouge)

MON TOP DES SERIES 2014


1 - True Détective
2 - Sherlock saison 1, 2 & 3
3 - Reals Humans
4 - Scandal saison 1 et 2
5 - Elementary
6 -  Broadchurch
7 - Top of the Lake
8 - Black List
9 -The Knick
10 -Falco
11 - Southclife
12 - 24 Heures Chronos saison 9
13 - Banshee
14 - The ripper
15 - P'Tit Quinquin

OSCARS 2015 : REPRESENTANT DE LA RUSSIE

Leviathan, sorti in extremis dans son pays, représentera la Russie aux Oscars

Surprise, c'est le film au Vitriol "Leviathan" qui présentera la Russie aux prochains Oscars, ce qui confirme cette année la tendance "Film de Cannes),comme les favoris de cette édition.

Si le choix du comité de sélection français du film qui représentera l'Hexagone aux Oscars est assez consensuel (Saint Laurent de Bonello), celui que vient d'annoncer la Russie l'est beaucoup moins. Contre toute attente, c'est Leviathan qui concourra à l'Oscar du Meilleur film étranger en février prochain à Hollywood.

Contre toute attente care le film d'Andreï Zviaguintsev,sublime, ambitieux et bouleversant, est une critique en règle des institutions russes, dans un pays où la critique n'est pas tout à fait bievenue.

Pour donner une idée, la trame est le combat d'un homme contre l'administration qui tente de l'exproprier, le film comporte une séquence où un groupe d'amis morts-saouls, lors d'un pique nique dominical en famille, tirent au fusil AK47 sur des cibles représentant tous les dirigeants russes de l'époque moderne. L'un deux se demande s'il est temps de tirer sur Poutine. L'état, l'Eglise, La corruption à tous les étages, l'alcoolisme. C'est donc un portrait vitriol de la Russie,n'épargnant rien ni personne, qui représentera le pays lors de la prochaine cérémonie des Oscars.







QUE SONT-ILS DEVENUS , DUSTIN DIAMOND



Autrefois on l'appelait Screech. Il était le nerd préféré des fans de Sauvés par le gong. Aujourd'hui, Dustin Diamond est loin d'être aussi apprécié qu'à l'époque. La faute à une réputation sulfureuse née s'une sextape, d'une fraude à la charité (sur le point de perdre sa maison,il a monté une vrai-fausse vente de t-shirts), d'un mauvais goût prononcé et d'une propension à jouer les célébrités sur le retour de télé-réalité .... Il est loin le temps de Bayside !.

Pour couronner le tout, et toujours pour se faire mousser,il a écrit un livre sur les coulisses sexuels et de drogues de Sauvés par le Gong, dont un film à été adapté.








QUE SONT-ILS DEVENUS ? MARIO LOPEZ



Auréolé par le succès de Sauvés par le gong, l'ex-interprète de Slater se fait remarquer à la télévision dans de nombreuses émissions, dont la très populaire Dancing with the Stars ou Extra dont il est l'animateur. Après un rôle récurrent dans la saison 4 de Nip/Tuck et dans le soap Amour, Gloire et Beauté,il donne la réplique à Dean Cain dans le téléfilm The Dog Who Saved Christmas. Véritable athlète, Mario Lopez tient la forme !





FLORILEGE DES PIRES REPLIQUES DE CINEMA



Voici un florilège des plus mauvaises répliques, tirés de "Merci pour ce moment",non mais tirés de films qui ont tous éclatés au Box-Office, rappelez vous ? Le grand vainqueur "Dirty Dancing".

1 - "Non ! Tu n'as pas besoin de courir le monde après ton destin comme un cheval sauvage" (Dirty Dancing)

2 - "Est-ce que vous êtes classé dans la catégorie 'humain' ?
     Négatif je suis une mite en pull over ". (Le cinquième élément).

3 - "Eh, Johnny, tu crois que tu vas pouvoir t'empêcher de draguer toutes les minettes de la pension ?
      - Essaie de faire mousser ton spaghetti et en attendant, laisse le reste pour les gros calibres (Dirty Dancing).

4 - Je n'aime pas le sable,il est grossier, agressi,irritant et s'insinue partout. Pas comme toi. Toi tu es douce et tendre (Star Wars : L'attaque des Clones).

5 - Bah quoi j'ai porté des pastèques .... c'est pas un crime de porter des pastèques (Dirty Dancing).

6 - " - Si tu veux, on t'offre un bol de riz.
        - Gnaaaa, est-ce qu'un homme d'affaires comme moi a le temps de manger des bols de riz ?" (Shaolin Soccer).

7 - "T'aimes les omelettes ? Tiens,j'te casse les oeufs." (Last Action Héro).

8 - Toi tu commences à me baver sur les rouleaux (Invasion USA).

9 - Si en Amérique on fait bling-bling, ici, on fait bang-bang." (Blood Diamond)







DALLAS BUYERS CLUB de JEAN MARC VALLEE


Le film, le plus dure de la semaine est incontestablement "Dallas Buyers Club" de Jean Marc Vallée avec Matthew McConaughey, Jenifer Garner et Jared Leto, qui raconte une époque du début des années SIDA aux Etats-Unis en autres, mais avec les mêmes conséquences partout dans le monde.

Jean Marc Vallée réalisateur canadien du film avait déjà réalisé l'excellent C.R.A.Z.Y avec Marc André Grodin, dont le personnage pourrait l'adolescent qu'était Jared Leto dans le second (faut avoir vu les 2 pour comprendre).

L'histoire est celle de Ron Woodroof , cow-boy de rodéo, raciste et homophobe, mais aussi drogué au plus profond des veines.

La santé déclinante de Woodroof, va l'amener à 35 ans à avoir un malaise et être transporté à l'hôpital ou on lui annonce non seulement qu'il est séropositif, mais à déclenché le Sida, nouvelle maladie dans le début des années 80, qui va faire des dégâts.

Les médecins lui annonce qui n'a plus que 1 mois à vivre, surtout qu'il ne veule pas essayer sur lui, le nouveau traitement AZT qui en essaie, Woodroof refuse ce verdict définitif et va continuer à vivre comme si de rien était.

N'ayant pas de médicament, il va allez au Mexique, ce procurer des médicaments de substitution non admise par le ministère de la santé, au détriment de la vie des patients.

Comme dans la vie il dealait déjà, il va faire de même avec ces médicaments, en les distribuant aux malades des hôpitaux au grand dame des médecins, contre une adhésion à son club "Dallas Buyers Club".

Il va se battre 7 ans contre la maladie, les laboratoires et la police, sans obtenir gain de cause.

C'est un film évidement difficile à regarder car rien ne nous échappe, la maladie de nos deux héros qui les ravagent, le combat avec les médecins qui refuseront de changer de méthode avec l'AZT qui broyait les corps, mais également Woodroof antipathique et assassin qui ne changeait pas son comportement sexuel avec ses partenaires féminines.

Seul le personnage de Rayon (Jared Leto) et de la médecin (Jennifer Garner) amène un peu de douceur dans ce monde de brute.

Les deux acteurs vont plus probablement les 2 Oscars promis, tellement ils sont exceptionnels, prenant peut être à terme des risques de santé (n'est ce pas Tom Hanks), on perdant pour l'un 25 kg.

Un film à voir pour savoir.

Note : 16.90

MINUSCULE de THOMAS SZABO et HELENE GIRAUD


Il y a des films Majuscules qui devraient s'écrire en Minuscule, et des films Minuscules qui devraient s'écrire en Majuscule (je parle du budget).

Mais pour rendre hommage à "Minuscule" la vallée des fourmis perdues de Thomas Szabo et Hélène Giraud fille de Jean Giraud (Moebius) avec Coccinelle, Fourmis noires et rouges, je vais continuer la chronique en "minuscule".

voilà un joli film plein de charme et de technicité , fait par des français, mais digne de Pixar et c'est un compliment.
l'histoire mélange animation (les animaux) et prises de vues réels de paysage et du monde à leur hauteur des fourmis et des coccinelles.

l'histoire commence par un couple qui pique-nique dans la montagne, la femme allant accouchée le couple laisse derrière elle des détritus dont vont se servir nos protagonistes.

De l'autre côté une coccinelle, qui vient de quitter le cocon familiale par erreur, va tomber sur une boite à sucre, qui pour elle ne représente pas grand-chose, mais pour ses amis fourmis noires c'est un trésor inestimable, convoitée par une banque de racailles de fourmis rouges.

chacun avec ses armes, va défendre ou attaquer ce territoire plein de trésor.

la technicité du film est asse prodigieuse on y croit tout a fait, et on passe un moment magique, avec un brun d'écologie très a propos.

Avoir avec les enfants et en famille.

Note : 16.40

A PORTRAIT OF JAMES DEAN de MATTHEW MISHORI



Un coup de coeur, un coupe de foudre, un coup d'amour, un coût de pas assez, voilà ma première impression de Joshua Tree 1951 : A portrait of James Dean de Matthew Mishori avec James Preston, Dan Glenn et Dallah Rains.

Dans la vie on est Fan (Di Caprio, Ezra Miller ...), mais on dessus de tout cela, j'ai une idole depuis ma plus profonde jeunesse "James Dean" que je vénère par dessus tout.

Malheureusement ce film ne sortira pas en salles, mais vous pourrez le voir en DVD dans votre vidéo-club ou en VOD le 18 février 2014.

Depuis toujours, j'attendais un film qui raconte le James Dean, tel que je l'imaginais avec ses lourds secrets et son indispensable talent.

L'histoire du film raconte qu'une période de James Dean , 1951 ou le jeune acteur cachetonne dans de mauvaise Pub, ou dans des télés-films au fond de l'écran à gauche ou à droite.

On peut s'apercevoir dans ce film, toutes les fissures de l'icône, sensible, romantique, brute ou superficiel, sur de son talent, et prêt a tout.

Prêt a tout oui, mais étant sur de son talent artistique, il refuse les desiderata de tout ce que compte Hollywood d'Homosexuels, pour obtenir des rôles, c'est son côté rebel, qu'il montrera dans ces 3 films.

Car le film défini, une approche de la sexualité de Dean, qui était souvent employée dans les livres, mais jamais au cinéma, Dean pour le réalisateur est un obsédé sexuel pratiquant certaines pratiques déviantes, et couchant avec le tout Hollywood, mais uniquement pour son plaisir, une sorte de Gigolo avant l'heure.

Le film dans un noir et blanc esthétique et crépusculaires, nous entraîne entre cours de théâtre et conquêtes masculines sans faux semblant, avec sans attaché de presse et directeur de Studio prêt à lighté son parcours.

La narration entre passé et futur, l'esthétisme m'on fait prendre un pied incroyable, les photos de Dean que l'on a en général sont en Noir et Blanc, donc le film nous laisse dans notre imaginaire.

Sans compter la Bande-Originale excellente entre Jazz (Dean jouait du Saxo) et du Blues d'excellente qualité.

James Preston ne ressemble pas à James Dean, mais on s'en fout car il a pris les tiques de notre héros, les allures et sa beauté exceptionnelle à l'époque.

Une question reste en demeure, son premier amant en 1951 appelé ici son "co-locataire" allait devenir une vrai vedette d'Hollywood, alors qu'il y croyait plus au départ de James Dean de sa vie.

J'ai comme un manque, j'aurais aimé voir ses cours chez Strasberg, sa rencontre avec Brando, Newman ou Minéo, et le combat de coq entre lui et Rock Hudson sur Géant.

Mais à l'arrivée, je suis totalement amoureux du film, on montrant pas un film oxygéné, et même si c'est l'avis d'un réalisateur, on est plus proche de ce qu'on à lu, de ce qu'on nous a montré jusqu'ici, même si on peut pas dire qu'on a été inondé de film sur l'idole.

Pour ce qui aime Dean , courrez dans votre Vidéo-Club ou achetez le DVD.

Note : 17.20

RYAN INITIATIVE de KENNETH BRANNAGH

                                                                                                                                                                               Ryan Initiative de
Kenneth Brannagh, avec Chris Pine (fils de Robert Pine de la série "Chips"), Kevin Costner , Kiera Kneightley et Kenneth Brannagh, est la 5ème adaptation des aventures de l'espion de la CIA "Jack Ryan".

Préquel, Séquel, on sait plus vraiment, car l'histoire débute le 11 septembre 2001, ou Jack Ryan étudiant assiste en direct à la télévision aux attentats, il se dirigera alors vers une carrière militaire, ou il aura un grave accident en Afghanistan, c'est là que la CIA va se pencher sur ses talents d'étudiants pour lui proposer une mission au sein de Wall Sreet, et combattre les ennemis préférés des ricains "les Russes".

Après Alec Baldwin, Harrisson Ford et Ben Affleck, Chris Pine reprend le rôle de l'espion, tant pis pour la chronologie des films.

Cela se laisse voir, c'est pas du niveau de Jason Bourne, ou Mission impossible, mais c'est efficace dans le genre, et on a plaisir de revoir Kevin Costner en bonne forme et dans un bon rôle.

Par contre étonnant de voir à la réalisation Kenneth Brannagh, acteur et metteur en scène shakespirien, les impôts anglais doivent être élevés.

Les prochains rôle de Chris Pine, seront Dock Tracy et Dick Rivers.

Note : 12.70

JACKIE AU ROYAUME DES FILLES de RIAD SATOUF


Débarrassons nous tout de suite de "Jackie au Royaume des filles" de Riad Satouf, auteur du déjà pas drôle pour moi "Les beaux gosses". Ce n'est pas un grand avantage pour les acteurs, mais citons les pour qu'il ne recommence pas, Vincent Lacoste, Anémone, Charlotte Gainsbourg, Noémie Lovsky et Valérie Bonneton.

A l'heure que certains veulent nous faire que la théorie du genre existe, Riad Satouf, lui à réussi la théorie du genre cinématographique inexistant.

Le pitch, si on peut appeler cela comme çà, débute dans un pays imaginaire "Bouboune" (eux nous casse les buburnes"), ou les hommes remplacent les femmes dans la société, habillé en Voilerie sortent de Burqua, et aux ordres des femmes militarisées au maximum.

Si Satouf voulait faire une film sur la condition des femmes, il aurait du regarder "Wajda" qui explique le sujet tout en douceur.

Les acteurs sous jouent , et méritent des baffes en retour, tellement ils sont mauvais, aucun n'échappe à la règle avec le ponpon pour Lacoste, Bourdon et Bonneton.

Eviter de dépenser un seul centime, pour ce film, pour éviter qu'il recommence.

C'est que mon avis et je le garde.

Note : 2.40

lundi 29 septembre 2014

DAVID CARRADINE vs CHUCK NORRIS (le saviez vous ? secrets de tournage


Oeil pour Oeil (1983) propose,un casting alléchant : Chuck Norris face à David Carradine, l'ex-méchant de la Fureur du Dragon contre la vedette de la série Kung-Fu. Mais selon le premier, le tournage des scènes de combat ne s'est pas très bien passé. Il ne se gênera pas pour le dire à un journaliste américain lors de la sortie du film.

"Je suis un combattant professionnel. Il y a peu de gens qui peut me battre et David Carradine n'en fait pas partie. S'il pense réellement qu'il peut me battre alors organisons un combat de charité et voyons qui l'emportera. David a frappé à la tête un des cascadeurs, qui a eu besoin de point de suture et un autre au visage qui a été envoyé à l'hôpital. J'ai une règle en or concernant les coups portés : "Si tu me frappes au visage, tu dois t'attendre à recevoir un coup en retour. Je suis acteur et si je suis blessé au visage, j'aurais des difficultés à dire mes répliques, ou à faire des gros plans, ce qui peut interrompre les prises de vues.

Durant notre combat, David m'a frappé à l'aine alors qu'il était supposé atteindre l'estomac et je lui ai dit de porter le coup plus haut. La fois d'après, il m'a atteint à la cuisse, ce qui était encore plus douloureux; J'étais très énervé et j'ai pensé, "S'il ne vise pas l'estomac une fois de plus, je l'éclate".

David Carradine s'est alors montré raisonnable, ce qui ne l'a pas empêché de faire un procès à la production, objectant que son contrat stipulait qu'il ne devait pas mourir à l'écran, ni perdre un combat. Je pense qu'il s'inquiétait du fait que ses fans le verraient comme inférieur. Je lui alors dit que j'étais Champion du Monde de Karaté lorsque j'ai combattu Bruce Lee et que j'ai perdu. Bruce était la Star et c'était son film. Cela ne m'a pas gêné de perdre "Oeil pour Oeil est mon film.


BOX OFFICE USA DU 26 SEPTEMBRE 2014 : UN PEU D'AIR

Box-office US du 28 septembre : Denzel Washington cartonne avec Equalizer

Au cinéma,comme dans le reste du monde, rien n'est une valeur sûre. Sauf Denzel Washington. La preuve cette semaine avec Equalize qui cartonne avec 35 millions de dollars pour son premier Week-end d'exploitation,il devrait approché les 100 millions de dollars en fin de course.


BOX-OFFICE USA DU 26 SEPTEMBRE 2014

1 - EQUALIZER : 35 000 000 $
2- LE LABYRINTHE : 17 500 000 $
3 - LES BOXTROLLS : 17 200 000 $
4 - THIS IS WHERE I LEAVE YOU : 7 000 000 $
5 - L'INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN : 4 800 000 $












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CONSEIL DE FILM LUNDI 29 SEPTEMBRE 2014 A LA TELEVISION


CONSEIL DE FILM TELE LE LUNDI 29 SEPTEMBRE 2014


A VOIR

UN CRIME DANS LA TÊTE de Jonathan Demme avec Denzel Washington, Meryl Street et Liev Schrieber sur France O


Un Crime dans la tête

 
A ZAPPER

BRAQUEURS AMATEURS de DEAN PARISOT avec Jim Carrey, Alec Baldwyn et Richard Jenkins sur RTL9


Braqueurs amateurs

QUE SONT-ILS DEVENUS ? RAVEN SYMONE

Phénomène Raven : photo Raven Symone

Son sourire avait séduit Bill Cosby, qui lui offrait alors le rôle de la jeune Olivia dans le Cosby Show. Véritable Pop-Star membre des Cheetah Girls,elle sort même un album solo intitulé. This Is My Time. En conflit avec ses dernières camarades,elle ne fait pas partie de l'aventure The Cheetah Girls : One World. A 17 ans elle trouve un rôle à sa mesure avec Phénomène Raven et prête sa voie à Iridessa pour les nouvelles aventures de la Fée Clochette. En 2011, ABC Family lui offre une Sitcom : Georgia dans tous des états,mais le public n'adhère pas.

Récemment elle a fait son coming-out.

Cosby Show : photo Bill Cosby, Raven Symone

QUE SONT-ILS DEVENUS ? ALFONSO RIBEIRO



Excellent danseur, l'interprète de Carlton, le cousin de Will Smith dans Le Prince de Bel-Air fait ses premiers pas devant la caméra dans une publicité pour Pepsi aux côtes de Michael Jackson. Passionné par la réalisation,il met en scène des épisodes de Cory est dans la place, One on One, All of US et Meet the Browns. Alfonso Ribeiro anime un temps le jeu Catch 21 sur la chaîne câblée GSN.







COLUCHE DANS LA PEAU D'UGOLIN (le saviez vous ? secret de tournage)

Photo de ces essais

En 1984, Claude Berri travaille sur l'adaptation de Jean de Florette et Manon des Sources de Marcel Pagnol. Il aimerait que Coluche, qu'il vient de diriger dans Tchao Pantin, interprète Ugolin, mais le comédien hésite, notamment à cause de l'accent provençal,il propose le rôle du Papet à Yves Montand qui refuse.

"C'es alors que Simone Signoret m'a suggéré de faire mes essais avec Coluche chez eux à Auteuil et de demander à Yves de lui donner la réplique. Il a accepté. Je me souviendrais toujours de cette journée,il faisait un temps magnifique. Pendant qu'on maquillait Coluche, que Bruno sortait son matériel, je voyais Montand tourner en rond. Il avait mis une veste en velours et marchait avec une canne. A un moment,il a demandé à Didier, s'il n'avait pas une moustache pour lui. Pour quelqu'un qui devait donner la réplique de dos,il était plutôt méticuleux. Toute la matinée,nous avons filmé Coluche, j'ai tout de suite senti qu'il n'était pas très à l'aise avec l'accent. Par contre, Yves l'était.

Il connaissait ses répliques par coeur. Après le déjeuner, il a accepté qu'on le filme de face, cela me permettait de monter le meilleur moment des essais de Coluche. Nous tournions en 35mm et en même temps en vidéo. Quand nous avons visionnée,l'évidence était que Coluche n'était pas le personnage. En revanche Montand était extraordinaire, on aurait dit Burt Lancaster dans Le Guépard. Je n'avais pas d'Ugolin, mais j'avais un Papet".

C'est finament Daniel Auteuil qui jouera Ugolin, qui fera démarrer sa carrière,comme quoi ...

Source : Autoportrait de Claude Berri


DECES DE ANGUS LENNIE (acteur de la Grande Evasion)


Angus Lennie (18 avril 1930) est décédé le 14 Septembre 2014, était un acteur connu pour son aspect comme pour Archibald Ives dans La grande évasion. Il était aussi connu pour être dans le feuilleton Carrefour de 1974 à 1981.

IL a grandi à Glasgow et a étudié à Eastbank Académie dans la ville de naissance. Il est alors apparu dans le répertoire anglais dans différentes théâtre en Angleterre et en Ecosse.

Ses apparitions au cinéma sont les suivantes : 633 Squadron , Oh ! Qu'est-ce que la guerre est jolie et son rôle le plus important dans La grande évasion.




LE DERNIER FILM DE NICOLAS CAGE INTERDIT EN CHINE

Le dernier film de Nicolas Cage interdit en Chine quelques heures avant sa sortie

Une mésaventure fâcheuse de plus dans la carrière récente de Nicolas Cage : à quelques heures de sa sortie dans les salles chinoises, le dernier film "Outcast" a tout simplement été retiré de tous les cinémas du pays.

Voilà une tuile de plus dont Nicolas Cage se serait bien passé. A quelques heures du lancement en salles en Chine de son dernier film, la magasine Variety a appris que toutes les copies du film avaient été retirées des cinémas du pays. Une décision loin d'être anodine puisque le film devait sortir dans plus de 5 000 salles,soit près d'un quart de toutes les salles du pays.

La décision des autorités chinoises est étonnantes bien qu'il ne s'agisse pas d'une première. En son temps déjà, Django Unchained de Quentin Tarentino avait aussi une mésaventure du même genre à cause de violence graphique et ses scènes de nu.

Mais ce qui surprend dans ce retrait de dernière minute, c'est qu'un Outcast est un film beaucoup plus Chinafriendly que Django. Si Nicolas Cage n'avait pas fait lui-même le déplacement, le réalisateur Nick Powell et l'autre principal du film Hayden Christensen (l'attaque des clônes) avaient lancé une grande campagne de promotion en Chine.

Pire, le film est une coproduction sino-franco-canadienne, le groupe Yunnan Film Group ayant massivement investi dans le film. De plus a été tourné sur le territoire en Chine, avec l'accord de toutes les autorités, y compris de censure.

Aucune raison officielle n'a pas té avancée pour expliquer ce retrait (et non, la qualité supposée du film y est pas forcément pour grand chose), mais cette décision est un coup dur pour la production.....



dimanche 28 septembre 2014

CHRONIQUE : MERCI POUR CE MOMENT UN PEU BREF

Avant un mois d'Octobre qui s'annonce de très bonne facture (voir mon classement mensuel) , cette semaine a été chargée, mais la plupart des films sortis je les avais vu à Beaune, Deauville ou en AP des films de Cannes.

Donc il fallait que je me retire vers d'autres films français de surcroît pour écrire un peu de conneries, en bref j'ai un passer un bon moment plus par anticipation que cette semaine même,n'ayant pas eu le temps de faire un tour à Barbès, pour voir l'ex de ... et futur millionnaire. Comme quoi dire des méchancetés paient. Je vais donc préparer un livre puis un Biopic sur Vincent Lacoste pour obtenir quelques millions.

En attendant goûtez de nouveau au plaisir de revoir Saint Laurent de Bertrand Bonello, d'éviter d'user votre fessier pour voir Get on Up de Tate Taylor, et prenez froid pour voir "Refroidis".


A en croire les critiques de cinéma,les accroches de l'affiche, le prix du Festival d'Angoulême, Le Prix Michel d'Ornano à Deauville et le Label des spectateurs UGC j'allais m'accrocher au rideau , rire à gorge déployée et voire l'une des 360 meilleures comédies de l'année.

Et bien à l'arrivée soit je passe à côté de beaucoup de films et chef d'oeuvre du cinéma français,quitte à voir des daubes européennes, américaines,australiennes ou canadiennes,ou bien je suis trop exigeant en ce moment pour comprendre un film qui même si il est bien fait, manque d'un scénario solide et surtout d'un rythme qui puissent me faire lever de mon fauteuil pour une standing ovation (comme cela été le cas) que feras t-on qu'on aura l'adaptation de "Merci pour ce moment" ,peut être une émeute dans les cinémas de Barbès.

Car "Elle L'adore", le film dont il est question de Jeanne Herry (fille de Sylvette Herry et Paul Alain Leclerc , plus connu sous le nom de Miou Miou et Julien Clerc) avec Sandrine Kimberlain, Laurent Lafitte, Olivia Côte, Pascal Demolo et Jacqueline Danno, est film gentillet monté comme une comédie policière, avec des à côtés dramatiques sous-entendu.

Jeanne Herry avec l'occasion de faire un film loufoque comme 9 Neuf Mois Ferme ou Je fais le mort, bien mieux conçus, elle en fait un film bon enfant,dont aucun bouton de guêtre ne dépasse.

L'histoire est celle de Muriel (Sandrine Kimberlain) est esthéticienne à sa mémère, elle est bavarde (pas comme le film un peu en apnée, un peu menteuse (cela peut la perdre), elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans , Muriel est aussi amoureuse de Vincent Lacroix (Laurent Lafitte). Avec ses chansons et ses concerts,il occupe presque toute sa vie. Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entraînée dans une histoire qu'elle n'aurait pas osé inventer.

C'est du pur Boulevard,avec des portes qui claquent (de voiture ici) des coups de théâtre ici ou là téléphonés , cela aurait pu être fait par Ozon on aurait pas vu la différence.

Pour un premier film en attend plus d'un réalisateur ou réalisatrice sans évidemment raconté sa vie dans les concerts de papa,et les tournages de maman. Un film trop sage.

Note :12.10


Usant, Fatiguant, Exaspérant, tel est notre situation en sortant de la projection de Brèves de Comptoirs de Jean Michel Ribes, d'après les livres et pièce de théâtre de Jean Marie Gourio.

75 acteurs ont participé au film, je vais vous faire grâce de la totalité des acteurs, mais vous en cité au moins 70, non je rigole.

Au générique du film, on retrouve : Didier Benureau, Chantal Neuwirth, Valérie Mairesse, Yolande Moreau, Bruno Solo, François Morel, Annie Grégorio, Laurent Maguelon, Régis Laspallés, André Dussolier, Laurent Stocker et Samir Guesni

Oui usant, car le film qui se passe dans un huit-clos (le bistrot "Les hirondelles") avec une excursion dans le cimetière dans face, qui est une bonne idée, on passe sa journée dans l'un pour finir sa vie dans l'autre. Fatiguant, car entendre le principe des Brèves de comptoir pendant 1h30, j'ai fatigué au bout de 10 minutes, mais je suis resté jusqu'à la fin (çà c'est de la volonté), dévalés par cette multitude d'acteurs , qui entre, qui sort, qui boivent (beaucoup) et re-boivent, sans aucun lien entre les répliques (il n'y a presque aucun dialogues additionnels) et cumule par thème les répliques.

En sachant qu'il y a beaucoup de mauvais comédien dans le lot,il y a un certain moment on craque, on a plus envie de les entendre. L'erreur aussi c'est pas avoir fait des personnages à la Deschien, qui doivent correspondre plus à ceux qui ont vraiment dis ces paroles.

La réplique sont parfois drôles, mais le cumul est exaspérant au maximum , donc ce qui marche dans les livres, à la Télé dans Palace, ou au théâtre ne fonctionne pas au cinéma.

Côté acteurs, comme je l'ai dit il y a une pléiades de mauvais acteurs (non Lacoste, Magimel ne jouent pas dans le film),mais certains s'en sortent plutôt bien, avec en haut de la liste un Laurent Gamelon étourdissant, et puis Didier Bénureau, Chantal Neuwirth, Yoland Moreau et Olivier Saladin sont excellent.

On s'aperçoit que les meilleurs du film sont des habitués de Ribes et de Palace, par contre il manque une Valérie Lemercier en bourgeoise coincée disant des insanités, et le regretter Jean Carmet.

A noter les drôles de nom des personnages (Pivert, Rubens, Couss,Pulmoll, La Moule, La tonne, La gourmande).

C'est une succession de bon mots,mais on s'ennuie au bout du compte.

Oui c'est c'est comme si on enfilait des perles (les brèves) pour obtenir un collier de nouilles!!!!

Pour la route, quelques brèves de comptoirs sachant que l'alcool est mauvais pour la santé et pour ceux qui les écoute.

- Cette année j'ai pris la résolution d'arrêter de vieillir. J'ai même pas tenu une seconde, tu parles d'une volonté.
- Il est con comme un Iceberg, trois fois plus con que ce qu'on voit.
- On est habitués aux bruits de bottes mais attention, faut faire attention, parce que le Front National , ils mettent des chaussons.
- Les anges ont pas de sexe pour pas que ça pendouille pendant qu'ils s'envolent.
- Le plus grand intellectuel du monde, même pour ses courses,il se fait une liste.
- Quand le téléphone ne sonne pas,cela sert à rien de la brancher.
- Ils ont rajouté le Grand Louvre, parce que le petit en 10 minutes, on a tout vu.
- La langue la plus dure à apprendre, c'est de se taire.
- Napoléon est tout petit,C'est Bonaparte qui est plus grand.
- Sur le vieilles images en noir et blanc, on voit mieux la tristesse
- Vaut mieux pas être croyant et que Dieu existe,plutôt que d'être croyant et que Dieu n'existe pas.
- La vie du bouton,ne tient qu'à un fil.
- Ma femme ne peut pas me quitter, je ne suis jamais là.
- Je serais chercheur, mais je ne serais pas quoi chercher.
- Le mariage des pédés cela va obliger le pâtissier à poser deux hommes sur le gâteau.
- Quand tu tues ta femme, c'est pas la peine de prendre la fuite, elle va pas te courir après.
- Je suis le plus grand auteur maudit, j'ai jamais écrit une ligne.

Note :10.90



La première question que je me pose, avant de parler du film, est que faisait le Jury de Cannes, pendant la projection du Film de Bertrand Bonnelo "Saint Laurent", était-il en train de se remettre d'une soirée difficile (expérience de festivalier) sur les hauteurs de Cannes, ou essayait-il les marques de téléphone de Jean Luc Godard pour son film en 3D.

Ou tout simplement, ces actrices et réalisatrices de ce jury, n'ont jamais porté du Saint Laurent, en tous cas pas les sandales de Jane Campion de la cérémonie.

Car comment expliquer après le scandale Mommy's, que le jury n'est rien vu pour remettre un prix de mise en scène ou d'interprétation au film de Bertrand Bonnelo, fermons la parenthèse.

A la sortie du film de Jalil Lespert, j'avais décrit ma déception devant le film, pas sur la performance de Pierre Niney, mais par la mise en scène du réalisateur et ses parties pris de débauche, sans montrer le moins du monde la travaille du maître et de ses petites mains.

Aujourd'hui, tout le monde connaît la vie de l'artiste, de la descente en enfer, ou de se relation avec Pierre Bergé, les médocs, la presse et son monde. Donc j'ai décidé de comparer les deux films, moi qui rêvent depuis longtemps que l'on remettre un scénario à plusieurs cinéastes et que chacun en fasse sa vision.

Le film de Lespert est indiscutablement un film Canal + avec ses acteurs maison (Niney, Galliène ou LeBon), alors que le film de Bonnelo sent la patte de co-production d'Arte, même si le film est produit par Europacorp.

Dans le YSL, Pierre Niney était Yves Saint Laurent c'est indiscutable, prenant la forme, la voix, les gestes du couturier, dans le Saint Laurent il fallait se convaincre que Gaspard Ulliel était celui-ci, car son travail d'approche était différent, ne cherchant pas à ressembler, mais à en donner sa vision et son interprétation, mais il faut reconnaître qu'au bout de 5mn, on oublie Ulliel et on voit Yves Saint Laurent, ce qui fait que départager les deux est assez compliqué, mettons un petit avantage à Ulliel. Petit avantage, certes mais mesdames et messieurs le Gaspard n'est pas venu avec son bâton de berger (!!!) mais carrément avec sa saucisse de morteaux, mon dieu mon dieu, sa mise à nu simple et drôle impressionnant.

Du côté des actrices là aussi avantage au Bonello, mais les deux Loulou de la Falaise (Léa Seydoux et Laura Smet sont excellentes), mais les actrices du Bonello ont plus de charisme et de chaire que celui de Lespert (Amira Casar, Aymeline Valade).

Pour Pierre Bergé, la pas de prise de tête, les deux rôles sont identiques, car le personnage antipathique qu'il soit ne peut donner une performance, plus sexy Jérémie Renier, mais plus cérébrale (Galliene), par contre je comprends pourquoi Pierre Bergé ne soutient pas le film, d'abord c'est Besson qui produit le film, et surtout dans le 1er Pierre Bergé racontait Saint Laurent et tous ses souvenirs, là Bergé n'est qu'un faire valoir du héros, attendant passivement que son coffre-fort arrête ses conneries, faisant plus compagnon financier, ou de route d'amoureux, car les vrais amours de Saint Laurent n'était pas là.

Pour Jacques de Bascher, l'amant de Saint Laurent, là pas photo, Louis Garrel dans le Bonello fournit une énorme prestation de charme et de décadence, qui va droit au coeur de son amant, ou nous évite les cris de Karl dans l'antichambre, apprenant même qe De Bascher était mort du Sida, occulté par Lespert.

Une des forces du film de Bonello qui n'existait pas dans le Lespert, c'est la musique de la Bande Originale, que ce soit en boîte de nuit, ou dans ses appartements vastes du centre parisien. De la musique Soul de la période 68/76 à La Callas, Purcell ou Bach, une BO au niveau de la décadence et du talent de Saint Laurent.

Bien sûr la grande différence du film est la mise en scène, celle de Lespert était pâteuse et voyeuse, celle de Bonello (mais pas surprenant pour ceux qui ont vu L'appolonide) est d'une virtuosité exceptionnelle, jouant sur les espaces, les couleurs, les lumières des boîtes ou des défilés. Utilisant le Spleet écran à souhait pour les défilés, montrant tous ce qui bouge autour de l'arène, montrant ces petites mains, travaillées dans la ruche autour du couturier.

Tout est parfait, même si certains trouvent cela tout much, la fin du film, ou Helmut Berger remplace dans sa vieillesse YSL au confînt de la mort, clin d'oeil évident à Ludwig enfermé dans son château doré comme au crépuscule d'un dieu d'un prince du jour et de la nuit.

Enfin YSL à son biopic, à la différence des pauvres Grace de Monaco et Diana, A l'arrivée on constate que pour moi, il n'y a pas photo, mais j'ai hâte de savoir s'il vont oser faire affronter aux Césars Ulliel et Niney.



Note : 18.20


Get On Up de Tate Taylor avec Chadwick Boseman, Nelson Ellis, Dan Aykroyd, Viola Davis, Octavia Spencer et Lennie James. Quel claque que ce film, mais dans le mauvais sens,quel claque car le film est extrêmement mauvais à tous les points de vue. Car de Mister Dynamite,il ne reste qu'un pétard mouillé à peine dangereux pour une venue de Mick Jagger.

Ou est passé dans le film le talent, la vie intrépide et complètement folle du roi de la Soul, qui a inspiré nombre de rock-star de Mick Jagger à Michael Jackson.

Oui bien sûr, et on aurait du s'en douter on est dans un biopic (formule déjà casse-gueule) mais en plus produit par Imagine Entertainement (Brian Grazer et Ron Howard) et le film réalisé par Tate Taylor (réalisateur de la Couleur des sentiments), tous spécialistes de films bien huilés,tous publics, sans sang sur la scène,sans bouton de couture qui dépasse, de peut d'écorner le mythe.

Mais c'est surtout la performance de Chadwick Boseman en autres qui fait tomber le film dans les profondeurs de nullité cher à James Cameron, lui il aura pas besoin d'exorcisme pour sortir de son rôle, tellement il est mauvais,faisant que singer (même si je n'aime pas le mot) James Brown étant un pale imitateur du chanteur Please,Please, Please.

Et pourtant nous qui connaissons sous ne nombreux pseudonymes "Mr Dynamite", "Le parrain de la Soul", on s'attendait à revoir à l'écran le travailleur acharné qu'il était sensé être.

Né dans une grande pauvreté en Caroline du Sud,au beau milieu de la Grande Dépression en 1933, James Brown a survécu à une jeunesse émaillée d'abandon, d'abus sexuel, de centres de redressement et de prison. Personne ne lui a jamais appris les règles du jeu,il était destiné à les briser. De son expérience de boxeur amateur ou de chanteur de rue, il a sur canaliser chaque coup dur en un rythme qui se fit l'écho de sa rage de vivre. Il est devenu l'un des interprètes les plus influents qui marquèrent la scène soul ou funk. Artiste le plus samplé de l'histoire, il continue d'inspirer la plupart des artistes reconnus d'aujourd'hui.

Inspirés oui, mais pas notre réalisateur (Tate Taylor) qui nous ressert la même photo et le même tempo que dans "la couleur des sentiments" (ou il retrouve beaucoup de ses acteurs), avec une platitude dans la mise en scène sans rythme (c'est un comble avec James Brown), passant sur la plupart des vrais sujet (nous faisant des poses caméras vers le spectateur énervante à souhait, comme si on était complice) , et nous donnant un biopic mal ficelé et sans consistance, et faisant passé Cloclo pour un chef d'oeuvre des studios américains (c'est peu dire).

Et comme Chadwick Boseman se croit dans "Incroyable talent" ce qu'il n'est pas, on passe 2h19 de souffrance,il n'y a pas de 20 minutes de trop, mais 2h19.

Oubliés vite, et refaites vous Les Doors de Oliver Stone ou Control pour voir ce que c'est un biopic et un acteur habité.

Si Chadwick Boseman obtient un Oscar pour ce rôle, je brûle mes disques de Dorothée.



Note : 8.80


Le film s'appelle " In Order Of Disappearance" et en norvégien plus facile "Kraftidioten" de Hans Peter Molland avec Stellan Skarsgard, Bruno Ganz et Pale Sverre Hagen.

C'est un western norvégien entre Peckinpah, Tarentino et les Frères Coen et s'est un sacré compliment.

Il y a une trouvaille à la minute, et quand on va vers une discussion académique, le sujet se barre en couille et les théories sur tout et sur rien fusent de toute part.

C'est un film noir, mais on se marre tout le temps, comme si tous ses branques nous refaisaient les Dalton, un vieux Lucky Luke et plein de rantanplan.

Imaginé, Nils père de famille tranquille apprend la mort de son fils (1er In-Mémorian à l'écran) qui c'est trouvé au mauvais endroit entre des mafieux locaux fils de bonne famille, et des mafieux Serbe.

Le père décide de se venger, et comme il est conducteur de chasse-neige, il va s'en servir et faire passer de vie à trépas les coupables présumés de l'un ou l'autre camp, car ceux-là n'on pas inventé le glaçon d'eau chaude. De nouveau des In-Mémorian, on voit pas la vengeance, mais après ce qu'il en reste.

Et comme dans les villes de Western , l'affichage au début de la ville, va diminuer de jour de jour, comme les 2 clans se croient les coupables, ils en rajoutent.

Les chauffeurs des mafias norvégiens s'emmerdant tellement palabre soit sur les prisons norvégiennes ou s'embrassent pour passer le temps.

C'est du Tex Avery avec un mélange Plympton.

Jusqu'à la vengeance finale, qui va remplir l'écran d'In Mémorium.

Des meurtres à la pelle et du rire jaune ou plutôt Norvégiens, et comme on dit en Norvège il n'y a pas d'Hamlet sans cassez des Oeufs.

Et puis si vous penser à la fin du film, qu'il manque quelqu'un dans les In Mémorium, qui est allez faire du parapente pendant que les autres s'entretuait, rien n'est définitif.

Note : 17.00