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dimanche 25 mai 2014

DEUX JOURS UNE NUIT DES FRERES DARDENNE


Je pensais être passé a côté du film des frères Dardenne, mais force est de constater qu'à Cannes , le Jury aussi n'a pas été sensible à ce film socialement très appuyé, préférant un film fait avec 2 téléphones portables comme, le Godard.

Avec les Frères Dardenne, on s'est à quoi on s'attend en effet, appuyé sur la misère des régions du Nord de la France ou de leur Belgique natale, faudrait de temps en temps sortir du plat pays, et affronter des montages plus importantes.

La ligne du film est simple, pendant 1h45 Cotillard frappe à la porte, pleure, récite son discours à ses collègues et à chaque fois le même comme les demandeurs de misère du misère, qui apprenne leur texte par coeur, mais qui ne donne aucune conviction de comédie., et repart en pleurant de joie ou de peine.

Je ne sais pas quels sont les textes du travail en Belgique, mais une salariée qui revient de maladie retrouve systématiquement normalement son poste, elle était dépressive il paraît et nous aussi a force de pathos appuyés à tour de bras par la Cotillard elle même, les réalisateurs nous servant du Cotillard de dos, de face, de profil, en haut en bas, au bout d'un moment on a envie de lui donner un ticket restaurant et basta.

La moitié de la presse s'emballe pour ce type de cinéma minimaliste, nous font chialer dans leur papier et après essayez d'allez voir XMens, pas facile.

Tous les personnages secondaires sont des laissés pour compte, faisant passer certains pour des salauds pour une prime de 1 000 €uros, c'est totalement irréaliste, essayé le sujet chez votre employeur, vous obtiendrez par 50% des votes.

La fin est tellement prévisible qu'elle ne gagnera pas son pari, que le suspens que l'on veut mettre est inutile, avec une dose de conscience.

Comme en plus ce n'est pas vraiment filmé et cadré, à un moment on a envie qu'il lui file une prime de 1 000 € pour allez achetez 1 Tee-shirt et autre soutien-gorge.

Marion Cotillard traversant le film en pensant à ses conneries post-11 septembre.

Du cinéma minimaliste, que les Frères Dardennes ont mieux réussi avec L'enfant et Rosetta, mettre une star ne garantissant pas un bon film.

En passant à Cannes, ne descend que la Star, pas ses acteurs non professionnelles qui aurait fait tâche.


Note : 12.20

CASTING

Réalisation : Jean Pierre et Luc Dardenne
Scénario : Jean Pierre et Luc Dardenne
Photographie : Alain Marcoen
Montage : Marie-Hélène Dozo
Production : Jean Pierre et Luc Dardenne


DISTRIBUTION

Marion Cotillard : Sandra
Fabrizio Rongione : Manu
Pili Epi : Estelle
Simon Caudry : Maxime
Catherine Salée : Juliette
Batiste Somin : M.Dumont
Alain : Eloy : Willy
Myriem Akediou : Mireille





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