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mardi 5 novembre 2013

On bénit le cable, Arte et les nouveaux enregistreurs sur nos Box, qui nous permettent découvrir des films, ou on est passé à côté pour diverses raisons, ou trop jeunes pour les voir, même à la télé.

C'est le cas du chef-d'oeuvre que j'ai découvert ce week-end pour la première fois "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil avec Jean Gabin, Jean Paul Belmondo, Suzanne Flon, Noel Roquevert et Paul Francoeur.

L'histoire se passe sur la côte normande, sur le petit village de Villerville, aux confins de Trouville/Deauville, ou pendant la guerre en 1944, Albert Quentin (Gabin) ancien fusiller-marin en chine noie sa nostalgie dans l'alcool plus que de raison. Un bombardement de la ville, va lui faire prendre une décision d'ivrogne "arrêtez de boire" s'il s'en sort , lui et sa femme.

Ce qu'il va faire pendant 15 ans, jusqu'à l'arrivée de Gabriel Fouquet (Belmondo) un jeune publicitaire qui noie sa rupture dans l'alcool et jusqu'à plus soif.

Ce jeune poulbot va déclencher chez Quentin des souvenirs, et se remettre à boire, et pendant 2 jours et 2 nuits, suivi d'un feu d'artifice mémorable, se saouler jusqu'à la dernière goutte, au fond des bouteilles et de verres.

A la fin de cette beuverie, chacun repartira de son côté, et peut être raconter qu'ils ont rencontrer un singe en hiver.

Ce film d'Henri Verneuil (qui nous a laissé beaucoup d'oeuvres impérissables) , sur des dialogues de Michel Audiard, qui se boivent comme un bon vin ,sans modération, est une oeuvre magique du cinéma français, ou les deux acteurs et les seconds rôles se donnent à coeur joie, pour nous offrir un moment inoubliable.

De plus, pour le normand de coeur que je suis, une visite de la gare de Trouville/Deauville, la gare de Lisieux, les rôches noires ou Villerville que je connais, me rappelle des vacances chaque été.

Un véritable trou-normand de grande classe.

le vrai café ou a été tourné le film

Note : 16.90


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